Un important dispositif sécuritaire est déployé à travers la capitale, notamment sur les axes routiers menant vers la Kabylie en prévision de la marche des ârchs prévue pour aujourd'hui. Le dispositif mis en place viserait à empêcher toute tentative de marche ou attroupements tel que défini par la circulaire du gouvernement interdisant ce genre de manifestations. Nous apprendrons de source policière qu'«un grand nombre de policiers en civil sillonneront les artères de la capitale renforçant les brigades antiémeutes déployées discrètement à travers les axes sensibles d'Alger». Hormis l'interdiction formelle de la marche, une source autorisée nous fait savoir qu'«aucune demande ne nous a été adressée par les délégués des ârchs pour la tenue de cette marche à Alger». Par ailleurs, une autre source nous indique qu' «il sera procédé séance tenante à l'interpellation de toute personne en contradiction avec la circulaire en vigueur», précisant que «les contrevenants tomberont sous le coup de la loi en vigueur». La Gendarmerie nationale a également mis en place un dispositif tout aussi important sur les principales routes menant à Alger précisément aux fins d'interdire le passage des marcheurs. Le plus gros des éléments déployés se situe au carrefour des deux axes routiers menant à Thenia et aux Eucalyptus (RN 5 et RN 12). Les éléments de la Gendarmerie nationale avec les brigades anti-émeutes et ceux du groupe d'intervention rapide (GIR) sont présents en grand nombre sur les lieux pour empêcher cette marche.
