Ce projet décidé en 2000 a vu son coût réévalué à la hausse. Dans une lettre «ouverte» adressée au ministre de l'Habitat, les acquéreurs des 60 logements sociaux participatifs de la commune des Issers, dans la wilaya de Boumerdès, se disent «exaspérés par l'inertie des responsables de la wilaya» qui n'ont pas réussi à «... lancer les travaux de construction des 60 logements LSP». Ce projet décidé en 2000 a vu son coût réévalué à la hausse. Les acquéreurs qui sont irrités par ce fait qui, disent-ils, a été «décidé par le promoteur du projet: Cnep-Immo», interpellent, «au sujet de ce retard et de cette augmentation du coût du logement», le ministre de l'Habitat. Les acquéreurs insistent sur le fait que «ce projet remonte à l'année 2000, le choix du terrain d'assiette devant recevoir ces logements fait, le permis de construire délivré par l'APC», de plus les acquéreurs se sont acquittés d'un apport financier initial et individuel de 27 millions de centimes versés au compte de la Cnep-Immo. Selon ces citoyens, le promoteur du projet aurait promis et à maintes reprises, et ce, depuis plusieurs mois, de lancer les travaux de construction. Cependant, après cette longue attente et ne voyant rien venir, les acquéreurs des 60 logements participatifs ont saisi le wali de Boumerdès et le président de l'APW, au mois de novembre dernier. N'ayant pas reçu de réponse et estimant que le retard a trop duré et après avoir relevé que «la réévaluation à la hausse du coût du projet, qui passe de 120 à 136 millions de centimes, du fait de la hausse du prix de l'acier, et ce, en dépit du «rajout» des locaux commerciaux au profit du promoteur...», les acquéreurs considèrent cela comme «une sanction» à leur égard, puisque, martèlent-ils, ils ne sont responsables en rien «de cette situation peu reluisante». Les citoyens acquéreurs de logements des Issers disent: «rejeter cette réévaluation à la hausse du coût du projet» et affirment que «c'est aux responsables incompétents (...) qui n'ont pas été en mesure de lancer à temps un projet remontant à l'année 2000, de payer les surcoûts induits par le retard...». Pour eux, «accepter cette augmentation du coût du logement, constitue (...) une prime d'encouragement pour les responsables incompétents à persévérer dans la voie de la régression, du retard et de l'intemporel...» Ils refusent donc, de payer «à la place de ces responsables» qu'ils considèrent «incompétents» et qui de leur point de vue «n'ont cure de la notion de temps» comme ils soulignent qu'il n'appartient pas «au simple acquéreur qui s'est endetté jusqu'au cou pour payer l'apport financier initial de 27 millions de centimes...» et d'évoquer le fait qu'avec ce retard, ils ne bénéficient pas de l'avantage accordé par la CNL qui est passé de 30 à 50 millions de centimes. En s'adressant au ministre de l'Habitat, les acquéreurs disent avoir épuisé tous les recours locaux et souhaitent que le problème puisse ainsi trouver une solution urgente et idoine...