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DELIRE DE LIBERTE SUR UN FAUX PROBLEME D´IMPRESSION
Publié dans L'Expression le 21 - 12 - 2002

Pour lui, tous ses tracas puisent leurs origines dans le quotidien L'Expression depuis son transfert de la Simpral à la SIA qui remonte à la semaine dernière.
Or, il omet volontairement de reconnaître publiquement que ce problème de tirage se pose à lui depuis plus d'un mois. Je le redis, bien avant notre arrivée à la SIA, le quotidien Liberté était tiré le dernier sur les rotatives pour la simple et unique raison qu'il bouclait tard. Pourquoi accuse-t-il alors le quotidien L'Expression d'en être aujourd'hui l'instigateur en allant jusqu'à lui faire le reproche de ne pas s'acquitter de ses créances?
Ce n'est certainement pas un nabot du journalisme, même s'il «trempe sa flèche empoisonnée, avant de la tirer, dans du miel» comme dit un proverbe arabe, qui me ferait renoncer à mes droits, celui de m'exprimer et de me faire imprimer là où je le veux. L'édition de jeudi de Liberté regorge d'insinuations perfides qui traduisent à quel point la mauvaise foi, le mensonge et l'incurie intellectuelle relayent ce sentiment d'arrogance, maladie congénitale de l'argent et de ses suppôts. C'est cela la «méthode Liberté». A lire les élucubrations de Abrous Outoudert et de sa garde rapprochée, Liberté serait menacé de mort pour la simple raison qu'on lui refuse le privilège de l'imprimer avant tous ses autres confrères!
Au nom de quoi ces derniers accepteraient-ils de suppléer à l'incapacité managériale et intellectuelle d'un directeur ne parvenant pas à boucler son journal avant l'heure contraignante de 19 h ou de 20 h? Cette propension à vilipender, à calomnier et à montrer du doigt autrui pour ce qu'il n'a jamais fait est hélas propre à Liberté.
Et les lecteurs auxquels il s'adresse auraient tort de prendre au sérieux la thèse fantaisiste de son directeur. Habitué à abuser de la crédulité de l'opinion publique, ce directeur, journaliste sans talent et sans charisme, ancien commis au service des archives du ministère de l'Information, a érigé le mensonge éhonté en stratégie de combat contre ses confrères, convaincu que c'est là le privilège des riches.
Ce qui a été imprimé jeudi dans Liberté est une entreprise de mystification contre un prétendu complot qui n'existe que dans la tête de son auteur et où le fantasme et la paranoïa le disputent à l'escroquerie intellectuelle.
Je suis consterné par l'énormité de ce mensonge. Et pour empêcher que la contrevérité, même gauchement maquillée demeure une certitude dans l'esprit du plus grand nombre, il est nécessaire que s'élèvent dans ce pays, d'autres voix pour dénoncer et réduire en cendres la thèse délirante de Liberté.
Quant à moi, élevé dans le respect d'autrui, je n'autoriserai personne à toucher à un de mes droits, comme je me fais un devoir sacré de respecter ceux des autres.
Habitué aux passe-droits et aux coteries, Abrous croit avoir trouvé l'idée géniale d'exiger de la SIA qu'elle lui accorde ni plus ni moins le privilège d'arriver le dernier pour pouvoir procéder le premier au tirage de son journal! La SIA imprime chaque jour 15 titres de la presse nationale. Il y a des gros, des moyens et des petits tirages. Une règle consensuelle a été instaurée depuis toujours dans toutes les imprimeries du pays, qui veut que l'ordre du tirage se passe selon le classement de l'arrivée de chacun de ces titres au flashage.
Imaginez la salle d'attente d'un médecin ou tout simplement un salon de coiffure ou un restaurant, bourré de patients ou de clients, où le dernier arrivé soutiendrait mordicus qu'il passera avant tous les autres parce que c'est le fils du potentat du fief! Voilà à quoi se résume la «logique» du directeur de Liberté.
Notre imprimerie de la SIA ressemblerait à un self-service ou à une cantine fonctionnant selon le principe «premier arrivé, premier servi». Et que ceux que n'arrange pas cette discipline agréée par tous dans le fonctionnement de notre «cantine» aillent au grill-room ou à la Tour d'Argent. Pour soutenir sa thèse hégémoniste, Abrous affirme que les autres titres ne règlent pas leurs créances et qu'à lui seul, il assure 50% du chiffre d'affaires de cette imprimerie. Ce qui est absolument faux. Et malhonnête. De telles accusations relèvent de la dénonciation calomnieuse et de la diffamation, passibles de poursuites pénales car tous les titres imprimés à la SIA sont à jour de paiement. En ce qui nous concerne, le passage du quotidien L'Expression de la Simpral à la SIA nous a contraints, à payer d'avance le tirage de notre journal. Ce qui n'est pas encore exigé à l'heure actuelle de Liberté qui continue à régler ses lourdes dettes par tranches malgré la disponibilité en liquidités dont bénéficie ce journal.
Abrous ose écrire encore que Liberté assure la moitié des recettes de la SIA. Il est vrai que «plus le mensonge est gros, mieux il passe». La réalité la voici.
Depuis mon éviction de la direction de Liberté, en 1995, son tirage a lamentablement chuté de 2400.000 exemplaires (avec 5 % d'invendus) à 80.000 aujourd'hui avec une mévente de près de 40 % de son tirage. Ces chiffres se passent de commentaires lorsque l'on arrive à déduire que Liberté ne vend plus que 40.000 exemplaires.
Il est boudé pour des raisons commerciales et surtout professionnelles par tous ses anciens lecteurs qui ont porté leurs préférences sur de nouveaux titres à l'exemple du quotidien L'Expression dont le tirage avoisine aujourd'hui les 70000 exemplaires! De la première place, Liberté a chuté à la cinquième, suivi de près par L'Expression et précédés tous les deux par Le Quotidien d'Oran, Le Matin, El Watan et Le Soir d'Algérie. Cette débâcle journalistique de Liberté explique pourquoi son tirage ne figure plus sur l'ours du journal à la page 23.
Liberté est, à l'heure actuelle, à quelque 10.000 exemplaires de plus que le quotidien L'Expression (70.000 exemplaires) dont l'ascension en deux ans et le passage à la couleur ont suffi, à eux seuls, à provoquer l'ire du directeur de Liberté.
Autre mensonge: Abrous soutient que Liberté assure, à lui seul, 50 % des recettes de la SIA. Comment le pourrait-il puisque son tirage actuel ne représente qu'un dixième de la production globale quotidienne de l'imprimerie sur les 15 titres?
Abrous fait face à une grave crise dans la rédaction de Liberté malgré les derniers changements qu'il a provoqués à la tête de la direction de la rédaction avec l'éviction de Hacène Ouandjeli.
Ce qui a provoqué une chute que n'amortirait même pas le dernier parachute sophistiqué des marines américains! Craignant d'être limogé à tout moment à cause de ses mauvais résultats, il ne trouve pas mieux aujourd'hui que de provoquer une manoeuvre de diversion devant le danger d'affronter un «Waterloo» journalistique.
On se fend d'un sourire quand il révèle dans son éditorial que son journal n'a pas paru du fait d'une «censure administrative». La culture du quasi-putschiste brandi en croquemitaine. Mais qui croira encore à ces balivernes surtout ceux qui savent que le directeur de Liberté se paye des «nègres» pour commettre ses fameux éditoriaux que personne ne lit? L'ensemble des journaux arabophones et francophones n'a répondu ni aux sollicitations empressées ni aux gesticulations infantiles de cet homme lige à l'exception de deux de ses traditionnels alliés, frappés avant terme de ménopause intellectuelle avancée. Autres temps, autres moeurs. Il n'y a jamais eu de censure de Liberté. Les responsables de la SIA, les techniciens et les représentants de 15 quotidiens présents la nuit du mardi à l'imprimerie de la SIA de Bab Ezzouar peuvent témoigner que ce sont les agents de Liberté qui ont donné l'ordre de stopper les rotatives. Finissons-en avec le mythe «conspirationniste» si cher aux partisans du quarteron de
journaux. Le faisceau de preuves recueillies et connues balaye cette théorie farfelue des «quasi-putschistes» de la presse algérienne.
Et enfin, qu'attend Liberté pour acquérir une imprimerie pour son propre compte puisque le capital social de la société a été porté à plus de 32 milliards de centimes en transgressant délibérément les lois de la République sachant que le contentieux m'opposant à Issad Rebrab est pendant devant les tribunaux? Mais là, c'est une autre affaire.


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