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Le SNPSP menace de recourir à la protestation
Tout en appelant à l'ouverture du dialogue avec la tutelle
Publié dans Liberté le 29 - 09 - 2008

Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) brandit la menace de renouer, dès la fin de mois de Ramadhan, avec la protestation. “Le ministère a commencé à recevoir les partenaires sociaux. Pour notre part, nous sommes ouverts au dialogue et à la concertation. Si on n'est pas entendus, on compte recourir à d'autres moyens. Le SNPSP est assez représentatif au niveau national”, avertit M. Merabet, SG du SNPSP, lors d'une conférence de presse animée hier au siège de son syndicat à Alger. M. Merabet ne s'explique pas le black-out du ministère de la Santé sur l'avant-projet de statut particulier adopté le 25 mars 2008 par la commission mixte. En outre, M. Merabet s'est dit “très indigné” par la décision prise en Conseil des ministres de retarder, jusqu'à 2009, l'application du régime indemnitaire. “Nous sommes payés dans le cadre d'une nouvelle grille de salaires, alors que les indemnités que nous percevons sont celles fixées dans l'ancienne grille. Cela démontre toute la légèreté avec laquelle les responsables sont en train de gérer les carrières des fonctionnaires”, a-t-il encore dénoncé.
Par ailleurs, les syndicalistes pointent du doigt les situations et les difficultés nées de la mise en place de la nouvelle carte sanitaire. “Les arrêtés de création des établissements publics de santé de proximité (EPSP) et établissements publics hospitaliers (EPH) n'existent pas dans les faits”, relève M. Merabet avant d'ajouter : “Nous sommes inquiets parce que nos carrières sont touchées. Ce n'est que maintenant qu'ils visent les premiers plans de gestion des ressources humaines. Par exemple un médecin installé comme directeur d'un ESPP continue toujours de percevoir son salaire d'avant sa nomination.” Aussi, M. Merabet invite le nouveau ministre de la Santé pour mettre un terme au bricolage qui règne au sein de son département.
Pour sa part, M. Messaoui a révélé que la décision de mettre en place cette nouvelle carte sanitaire est prise en l'espace de 48 heures, lors d'une réunion entre l'ex-ministre de la Santé et les 48 DSP. Il s'est demandé comment les autorités comptent-elles installer ces centres de proximité. “Selon la nouvelle carte, les soins sont assurés dans les centres de proximité par un médecin et un paramédical. Or, il y a des actes médicaux que ne peut assurer qu'un TSS”, affirme-t-il. Pourquoi alors cette décision des pouvoirs publics ? “Il y a un déficit de plus de 40 000 techniciens supérieurs de la santé, alors que dans la seule wilaya d'Alger il y a plus de 1 000 demandes de recrutement”, répond-il. Et d'enfoncer le clou : “Médicalement parlant, on est loin de pouvoir prendre en charge les malades. ça bricole au niveau du ministère depuis des années déjà. C'est pourquoi on est aujourd'hui face à des situations rocambolesques.”
Pour sa part, M. Merabat a soutenu que suite à l'instruction de l'ancien ministre de la Santé, Amar Tou, interdisant aux médecins de pratiquer la circoncision, 50% des circoncisions sont assurées soit par des paramédicaux, soit par des charlatans. Résultat des courses : le prix de l'acte médical a
augmenté de 10 fois.
Par ailleurs, le SNPSP s'est dit attristé par la manière avec laquelle les pouvoirs publics traitent le dossier des salaires. “C'est une atteinte à la dignité du fonctionnaire et, partant, du citoyen. Les députés qui n'ont rien demandé voient leurs salaires augmentés, alors que les fonctionnaires qui ne demandent qu'une amélioration de leur situation pour pouvoir mener une vie décente sont déboutés. Nous ne comprenons pas pourquoi les autres élus ne bénéficient pas des mêmes égards. Nous dénonçons cette situation de toutes nos forces”, s'emporte M. Merabet.
Sur un autre registre, M. Merabet a évoqué la dernière sortie de Sidi-Saïd contre la Fondation Friedrich-Ebert qu'elle a assuré de son soutien. “Nous avons d'étroites relations avec cette fondation. Relations empreintes de respect mutuel et qui n'obéissent à aucune orientation ou politisation. Nous travaillons dans le cadre de la formation et de la promotion des libertés syndicales et des droits sociaux. Cette fondation a toujours mis ses moyens à notre disposition. Ce que nous n'avons pas trouvé auprès de notre ministère”, explique-t-il avant d'appeler Sidi-Saïd “à ne s'occuper que de l'activité syndicale. Il semble qu'il a oublié sa mission, alors qu'il a été élu pour défendre les intérêts des travailleurs”, ironise-t-il.
ARAB CHIH


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