Université M'hamed-Bouguerra de BoumerdÈs Les étudiants bloquent l'accès à la faculté des sciences Des centaines d'étudiants de la faculté des sciences de l'université M'hamed-Bouguerra de Boumerdès ont observé hier un sit-in devant le siège de la faculté pour protester contre les décisions de l'équipe de formation, équivalent d'un jury qui a, selon eux, recalé injustement plus de 186 de leurs collègues alors qu'“ils cumulent les crédits prévus par le système LMD et nécessaires à leur passage à la deuxième année”, précisent les étudiants protestaires. Ces derniers, qui ont bloqué l'accès à la faculté empêchant le déroulement des cours, affirment “ne pas comprendre l'attitude des responsables qui ont pris ces décisions contraires aux dispositions prévues par le LMD et qui ont été portées à notre connaissance en juillet par le biais des prospectus élaborés par la faculté”, ajoutent les manifestants visiblement déterminés à se faire entendre. Une étudiante rencontrée sur place indique qu'elle totalise plus de 42% de redits mais se voit recalée par le jury pour des raisons qu'elle ignore. Son collègue qui totalise un peu plus de 35% de crédit dit “avoir le droit à une deuxième chance”. Rencontré dans son bureau le responsable de cellule LMD au niveau de la M. Harzellah Abdelkarim nous a affirmé que l'équipe de formation n'a fait qu'appliquer la réglementation, notamment l'article 17 arrêté du 23/01/2005 qui prévoit dans son alinéa 2 que “la première année et la deuxième année de licence régime au sein du même parcours de formation peut être autorisée par tout étudiant ayant acquis au moins 30 crédits et ce après étude par l'équipe de formation”. En clair, le passage de ces étudiants est subordonné aux appréciations de leurs enseignants qui composent l'équipe de formation. Mais M. Harzellah a tenu à rassurer les étudiants concernés par ce problème que l'équipe de formation a commencé à réexaminer leur cas depuis mercredi , ajoutant la majorité des étudiants lésés seront admis excepté une dizaine environs qui ne remplissent aucun critère de passage. M. T. Souffrant de problèmes de transport à Tizi Ouzou Les étudiants de Beni Aïssi ferment la DOU de Hasnaoua Ils sont près de deux cents étudiantes et étudiants de la commune de Beni Aïssi (daïra de Beni Douala), commune située à 10 km au sud de la ville de Tizi Ouzou, ainsi que ceux d'autres régions environnantes, à souffrir de “l'insuffisance de transport” universitaire, d'où un problème pour les étudiants, particulièrement ardu pour les jeunes filles étudiant à Boukhalfa et sortant après 17h30-18h, ont fait remarquer un groupe d'étudiants de la région reçus au bureau local de Liberté. Après épuisement de nombreuses démarches, dont certaines datent de plusieurs années (2005), indiquent-ils, les universitaires ont fermé hier les portes de la Direction des œuvres universitaires (DOU) de Hasnaoua, pour protester notamment contre le “refus des responsables de cette direction de nous recevoir, pas même aux journées légales de réception, pour leur exposer simplement ce problème”, expliquent-ils. À signaler que l'insuffisance ou le manque de transport universitaire, hier matin, dans certaines zones périphériques de Tizi Ouzou, à l'image de TadmaIt et de Draâ Ben Khedda (17 et 11 km à l'ouest de la ville des Genêts), a influé considérablement et négativement sur le transport public habituel qui a vu les stations de dessertes vers le chef-lieu de la wilaya devenir noires de monde et envahies par des centaines d'étudiants et autres voyageurs au point où les innombrables minibus et fourgons aménagés ne réussissent plus à satisfaire les marées humaines ininterrompues, a-t-on constaté. S. Yermèche