Le président Bouteflika, présent au 12e Sommet de la francophonie en tant qu'invité spécial, a prononcé un discours dans lequel il s'est prononcé sur le statut de la langue française en Algérie. “Nous apprécions la langue française en tant qu'outil et moyen de communication et d'échanges”, dit-il, ajoutant que c'est pour cela que l'Algérie, “toujours attachée à son identité nationale arabe et amazigh, a entrepris des efforts importants, notamment en termes de formation de formateurs, pour l'enseignement du français dans son système éducatif (afin de) permettre à ses jeunes une plus grande ouverture sur le monde”. Parlant de l'Etat de droit et de la démocratie, Abdelaziz Bouteflika estime qu'il s'agit de “deux concepts intimement liés”, deux préoccupations majeures pour l'Algérie qui, depuis l'Indépendance, a accompli de grandes réalisations dans l'édification d'un Etat moderne et “nous amènent naturellement à renforcer l'Etat de droit en rationalisant son fonctionnement, tout en favorisant l'émergence d'une société civile pour consolider l'expérience démocratique dans notre pays”. Abordant le phénomène du terrorisme qui frappe dans plusieurs régions du monde, le chef de l'Etat a fait remarquer que ce fléau “sévit dans la quotidienneté et nul ne peut s'en considérer aujourd'hui épargné tant qu'une action collective résolue et soutenue, reposant sur un instrument juridique international global, ne sera pas entreprise par la communauté internationale”. L'Algérie ne cesse d'appeler, a soutenu le président de la République, depuis plus d‘une décennie à la conclusion d'une convention globale contre le terrorisme international. R. N.