Comment mettre un terme au marché informel qui représente 60% des activités commerciales du pays ? Comment réduire les charges fiscales qui font fuir les commerçants ? Comment réorganiser le réseau de distribution ? Sont les interrogations auxquelles les participants ont cherché à trouver des réponses. Plus de 20 000 registres du commerce ont fait l'objet, durant ces deux dernières années, de retrait à des commerçants affiliés au Centre national du registre de commerce. Pour la même période, il a été enregistré la suspension de 20 000 autres registres. C'est ce qu'a été révélé, lors de la rencontre régionale, organisée hier par l'UGCAA, à Annaba. En outre, il a été relevé que plusieurs boulangeries ont été ciblées par des décisions de fermeture et le recensement de 400 marchés illicites. Ainsi, de nombreux points à l'origine du vide juridique, dans lequel est mis le secteur du commerce, ont été débattus à l'occasion de cette rencontre, à laquelle ont pris part les représentants de 17 wilayas de l'est du pays. L'objectif premier de ce rendez-vous est la préparation du 4e Congrès de l'UGCAA, selon les organisateurs. Comment mettre un terme au marché informel qui représente 60% des activités commerciales du pays ? Comment réduire les charges fiscales qui font fuir les commerçants ? Comment réorganiser le réseau de distribution ? Sont les interrogations auxquelles les participants ont cherché à trouver des réponses. Il s'agit là d'une première rencontre d'une série, prévue avant le 26 janvier prochain dans les autres régions du pays. Encouragés par les dernières décisions prises par le président Bouteflika, les commerçants envisagent d'assainir la situation du commerce en prenant plusieurs initiatives comme la création, dès le mois de janvier, de 15 fédérations au sein de l'UGCAA, qui vont chapeauter les différents secteurs d'activités commerciales et la mise en en place d'un partenariat avec les entreprises industrielles afin d'instaurer une politique commune en ce qui concerne les prix et la distribution. À cela, il faut ajouter un programme spécial de mise à niveau des associations professionnelles et syndicales, une première dans le pays, et qui serait assurée par le bureau allemand GTZ. L'encouragement des femmes à s'impliquer davantage dans le secteur du commerce représente une mesure de plus envisagée dans la réorganisation du secteur. B. BADIS