Annoncée en grande pompe par le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, au lendemain de son audition par le président de la République Abdelaziz Bouteflika, la prime de scolarité, revue à la hausse pour passer de 2 000 à 3 000 DA, tarde encore à être versée à beaucoup de parents d'élèves démunis dans le Grand Alger. Selon des témoignages, dont celui d'une dame d'El-Kettar (Bab El-Oued) qui s'est présentée hier à notre rédaction, les APC dégagent leur responsabilité et renvoient la balle aux écoles qui n'ont pas encore transmis les dossiers. Au niveau des écoles, on affirme aux parents d'élèves nécessiteux, preuve à l'appui, que les dossiers ont été bel et bien envoyés aux collectivités locales. Pourquoi alors ces dernières jouent au blocage ? Le ministre Benbouzid est-il informé de cette situation ? Autant de questions que les parents se posent quotidiennement, deux mois après la rentrée scolaire.