Sous la houlette de l'Association des enseignants de français (Anef), par moins de 15 associations (1 association par wilaya) se rencontrent pour leur 8e édition de l'université d'automne au lycée sportif national de Draria. Une édition consacrée cette année à la compétence de l'écrit en langue française qui, le moins qu'on puisse dire, représente un exploit relevant presque de l'impossible chez les apprenants (élèves) de tous les paliers confondus. Ainsi, les formateurs du Cepec (centre d'étude pédagogique pour expérimentation et conseils) partageront leur expérience avec les enseignants des trois paliers : primaire, moyen et secondaire. Des projets d'études basés notamment sur le plaisir d'écrire en tout genre ont été exposés par les formateurs. Sachant qu'en classe, les têtes et les niveaux varient selon les compétences ou autres facteurs sociocognitifs. J. M. Revello du Cepec intervient pour expliquer et mettre “en valeur la pédagogie et l'évaluation par différenciation où chaque élève, selon ses capacités, pourrait réussir quelque chose dans sa position en classe et dans un tout appelé projet d'étude”. Les enseignants, inspecteurs et animateurs associatifs se mettent pour une fois à la place des apprenants et se confrontent à des situations de mise en route des projets. Leur expérience d'estrade “interchangée se met au profit des nouveaux profs en formation. Valerie Soubre revient en sa qualité de formatrice sur l'approche par compétence avec une méthode balisant systématiquement le parcours de l'élève”. Comment travailler l'écrit avec les élèves ? Le cheminement à attendre, par quelle voie, quel moyen ? D'une façon la plus ludique, la spécialiste met en avant une démarche attractive dans un atelier d'écriture en formation (selon les niveaux, dans le FLE-Français langue étrangère), le prof formateur Paul Le Reun quant à lui oriente sa démarche sur la réalisation d'une séquence d'apprentissage, l'évaluation, l'autoévaluation et l'amélioration. Enfin, pour la troisième journée, et en présence du pédagogue Ahmed Tessa, le coopérant diplomate, A. Zorzutti, dans son allocution —pessimiste à travers les notes obtenues par les apprenants en langue française — rassure néanmoins l'assistance de ne pas lésiner sur les moyens à mettre en œuvre pour perpétuer de telles rencontres porteuses d'espoir. C'est ainsi que le président de l'Anef prend la parole pour remercier tout le monde et… au prochain rendez-vous ! Limara B.