L'Assemblée populaire communale de Douéra vit ces derniers jours des moments difficiles au point qu'on parle de déstabilisation caractérisée. La rue est en ébullition depuis que l'information circule au sujet d'un différend qui oppose certains élus au P/APC lui reprochant d'atermoyer sur la désignation de deux membres devant remplacer les deux élus démis après délibération de leur qualité de responsables des affaires sociales et de la commission technique. Les contestataires, qui rappellent les dispositions de l'article 50 du code communal obligeant le chef de l'exécutif à désigner les membres manquants, parlent d'atteinte à la bonne marche de la commune qui accuse un retard dans sa gestion. Il faut dire que cette commune n'a jamais connu le développement qu'elle mérite. Alors que d'autres communes qui n'étaient que de petits villages au lendemain de l'indépendance ont actuellement le statut de daïra, Douéra, commune depuis l'époque coloniale avec son grand hôpital, vit dans une espèce de léthargie. Les premiers et seuls perdants dans cette situation ce sont les citoyens. A. F.