En ce moment, c'est le statu quo, voire l'immobilisme au lieu-dit El-Qarssa (les citronniers) d'Aïn Naâdja où la vitesse de… “galère” se mesure à l'allure du pare-choc contre le pare-choc. Si d'intense supplice, qu'il arrive au piéton d'avoir une pieuse pensée pour l'infortunée automobiliste pris dans la disgrâce. Et pour cause, la bas et à l'horizon obturé de haï El-Badr, le trio de files en attente près du check point a peu de chance de passer la ligne de démarcation. Dès lors, inutile d'aller au renseignement à la manière de “Guy l'éclaire”, puisqu'il n'y a rien à… collecter, si ce n'est le minois tantôt bourru mais dissuasif de l'agent de police et l'arrêt sur image de la chorégraphie de feux arrière de stop. Donc et en attendant que l'écheveau de l'énigme se démêle à l'abracadabra du magicien, autant se calmer et siroter son noiraud frais à emporter dans le gobelet. Mais bien qu'emmené au rythme cahin caha, le fil d'Ariane nous guida jusqu'au gué nauséabond de l'ancien lotissement Michel où s'agglutine une masse compacte de mécaniques à l'intersection du siège de l'Union des footballeurs africains, faisant ainsi le blocus de la voie idéalement vide vers l'Apreval. Ainsi donc et à trop penser à soi, plus aucun raccourci n'est laissé au hasard ! Pas même une étroite voie de servitude des résidents d'une cité, celle de Jolie-Vue s'entend, qu'offre ainsi l'idéale traversée vers le boulevard des grossistes et partant vers la cité Garidi I. C'est l'insupportable chemin de croix qui requiert une présence policière de tous les instants. Nazim Djebahi