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Tout sauf Ségolène !
Les socialistes français en quête d'un nouveau chef
Publié dans Liberté le 20 - 11 - 2008

La campagne pour désigner le chef du Parti socialiste français est interminable et les jeux sont loin d'être ficelés. Alors que jeudi tout devrait se dénouer, le congrès de Reims, qui s'est tenu du 14 au 16 novembre, n'a rien réglé. Au contraire, la situation s'est corsée. Les prétendants à la succession de François hollande, premier secrétaire depuis 1977, ne sont pas arrivés à se départager. Seul l'un d'entre eux a décroché, le maire de Paris qui a jeté l'éponge au profit de la fille de Rocard, un ex-Premier ministre de Mitterrand. Après de multiples tergiversations, Bertrand Delanoë a appelé les militants socialistes à voter Martine Aubry. Le congrès de Reims a dévoilé au grand jour le front "TSS", tout sauf Ségolène. Et, d'ailleurs, c'est en victime que se présente désormais Ségolène Royale Déplorant avec force que le PS ait perdu "le sens du code de l'honneur", l'ex-candidate à l'Elysée s'en est remise aux militants qui doivent voter ce week-end le premier secrétaire qui sera à coup sûr le candidat socialiste à la présidentielle de 2012. Jeudi, les militants socialistes choisiront leur leader, et ce leader, vous l'avez devant vous, martèle sans cesse Ségolène Royale, avec une mise en scène des plus théâtrales. Après un congrès de Reims qui a laissé les militants socialistes dans la confusion, la présidente de la région Poitou-Charentes tente d'imposer les lignes directrices de sa stratégie. En clair, de s'imposer comme un vrai chef, le chef, avec une nouvelle équipe du genre des écuries présidentielles à l'américaine, composée de jeunes talents, pour organiser la mutation du Parti socialiste. Question à un dinar : réussira-t-elle à contourner le front TSS ? L'ex-campagne d'Hollande se dit pleine d'espoir partant du fait que le 6 novembre, consultés sur les motions présentées pour le congrès de Reims, les socialistes avaient placé en tête sa motion (29%), devant les textes de Delanoë (25,2%) et d'Aubry (24,3%) et du jeune Benoît Hamon, représentant la gauche du parti (18,5%). La rivale malheureuse contre Nicolas Sarkozy a néanmoins reconnu que ça se complique arithmétiquement pour qu'elle puisse l'emporter lors du vote des militants jeudi. Le maire de Paris et le maire de Lille recueillent la moitié des suffrages à eux deux. Pour Ségolène, ce front s'est constitué contre le changement qu'elle symbolise. Un argument qu'elle déroule à l'envi, promettant de faire passer le PS à une nouvelle génération, son équipe constituée de Vincent Peillon, Delphine Batho, Aurélie Filipetti, mais aussi Benoît Hamon et des élus de terrain. Le PS se déchire donc entre deux femmes, l'une se défendant d'être l'avenir et l'autre se recroquevillant dans les certitudes du PS, dans son logiciel hérité du mitterrandisme. Des idéaux qui n'ont jamais été respectés et auxquels les Français qui triment n'y croient plus. En outre, Sarkozy est passé dans la bulle socialiste. Le président français ne s'est pas contenté de plagier des idées aux socialistes. Il leur a même pris des militants et pas des moindres, se payant le luxe d'éconduire d'autres pointures qui ont frappé à sa porte.
D. B.

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