Nous sommes à quelques semaines de la fin de l'année 2008, un regard rétrospectif sur les grands domaines de l'activité nationale fait apparaître le secteur bancaire comme un secteur-clé dans l'œuvre de modernisation et de développement de notre économie. Les dirigeants et les cadres qui ont eu l'opportunité de vivre, de l'intérieur, les mutations subies par ce secteur durant la décennie qui s'achève savent à quel point les défis attendus étaient importants et complexes. Les équipes de direction et d'exploitation des établissements continuent à accomplir à tous les niveaux de la hiérarchie un travail qui allie expansion commerciale, sécurité des transactions et respect d'une réglementation pointue. Ce triptyque, qui a caractérisé la décennie passée, a mis toutes les équipes sous une pression valorisante pour gagner le challenge qui consiste, à la fois, à assurer une rentabilité acceptable des opérations et un rendement des actifs, tout en maîtrisant les risques et en respectant, dans ses moindres détails, la réglementation applicable aux activités bancaires et aux métiers de banquiers. L'élément nodal qui traduit le mieux le parcours de la modernisation bancaire a été la naissance de la nouvelle industrie algérienne des paiements et des règlements qui substitue le traitement des flux électroniques à la gestion contraignante des supports-papiers. Les établissements engagent un nouveau challenge qui place le marché du crédit, tous segments et clientèles confondus, au cœur des nouvelles priorités, parallèlement à la rénovation du mode de gouvernance des structures bancaires et à la valorisation de compétences humaines. A. Benkhalfa Délégué général de l'ABEF