Un vent d'une rare violence a soufflé à ras du parvis de la mairie de Gué de Constantine, emportant ainsi dans son tournoiement tout ce qu'avait à l'esprit et au cœur le maire pour ses jeunes administrés. Ainsi et pareil à un lendemain de l'“After day” qu'a précédé la tempête, le vent de l'… “infructuosité” à tout emporté dans la tourmente. Tout ? Pas si sûr que ça ! Mais peut-être bien qu'il en reste quelque chose après le tapage… médiatique, qui a bercé d'illusions les petits et les parents d'élèves de l'école du village. C'est le cruel constat de la déficience d'une main-d'œuvre qualitative dans la région où l'inclination naturelle est à la… “tidjara faoudaouia” (le commerce informel) qui est d'ailleurs l'idéal tremplin à l'acquisition d'un étal au futur souk de proximité. Pour cela, sid el mir (le maire) et sa tiède chapelle d'honorables assesseurs y repasseront afin d'y trouver le bon maçon, voire l'oiseau rare apte à chauler les classes. Quoi qu'il en soit et à l'issue d'un réveil brutal, force est d'admettre que l'élu à la truelle n'a pas daigné user de la tirette de la cloche du portillon du bureau de l'urbanisme de la… “baladia” d'Aïn Naâdja. Enfin et pour ce qu'il avait à faire, ce sont les élèves de l'école Messaoud-Meslem au lieu-dit du colon Cazenave qui en pâtiront. D'autres y souffriront du faux bond du bon maçon, ce sont les écoliers de l'établissement d'El Haï Megnouche, un trou perdu à la lisière de Bab Ali. Seulement et tout compte fait, il y a du bon dans le souffle de l'alizé qu'a repoussé l'idée de rafistoler les escaliers du marché d'Aïn Naâdja. Un marché fraîchement réceptionné et où il est préconisé de retrousser le revers de son pantalon pour ne pas y prendre de la boue. Nazim Djebahi