L'article 29 de la loi stipule que tous les citoyens sont égaux devant la loi, sans que puisse prévaloir aucune discrimination pour cause de naissance, de race, de sexe, d'opinion ou de toute autre condition ou circonstance personnelle ou sociale. L'article 34 définit aussi que l'?tat garantit l'inviolabilité de la personne humaine et toute forme de violence physique ou morale ou d'atteinte à la dignité est proscrite. L'article 35 précise que les infractions commises à l'encontre des droits et libertés, ainsi que les atteintes physiques ou morales, à l'intégrité de l'être humain, sont réprimées par la Loi. L'Algérie a ratifié en 1996 la CEDAW, “convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes”. Cette convention qui rappelle les droits inaliénables des femmes, moitié de la population mondiale, s'inspire des principes fondamentaux des Nations unies sur les droits fondamentaux de l'homme, la dignité et la valeur de la personne humaine et l'égalité de droits des hommes et des femmes. Les signataires de la convention s'engagent à lutter contre toute distinction, exclusion ou restriction fondée sur le sexe dans les domaines politique, économique, social, culturel et civil ou dans tout autre domaine. La convention réaffirme le principe de l'égalité en demandant aux Etats parties de prendre “toutes les mesures appropriées, y compris des mesures législatives, pour assurer le plein épanouissement et le progrès des femmes en vue de leur garantir l'exercice et la jouissance des droits de l'homme et des libertés fondamentales sur la base de l'égalité avec les hommes” (art. 3).