Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a estimé dimanche à Doha, que les interventions des participants aux travaux de la conférence internationale sur le financement du développement ont été “fortes” bien que peu nombreuses. Evaluant les travaux de la conférence qui ont débuté samedi et devront s'étaler jusqu'à aujourd'hui 2 décembre, le ministre des Affaires étrangères a qualifié, dans une déclaration à la presse, les interventions des participants à la première journée de cette rencontre de “fortes, bien que peu nombreuses”. M. Medelci a évoqué, dans ce contexte, l'intervention, samedi, du président français, M. Nicolas Sarkozy qui a parlé, a-t-il dit, “au nom de son pays et au nom de l'Union européenne (UE)”. Le chef de la diplomatie algérienne a affirmé, à cet égard, que M. Sarkozy “a été très engagé concernant les objectifs de l'Europe de consacrer un taux de 0,7 % du PNB à l'aide aux pays en voie de développement, objectif fixé par le sommet de Monterry et qui demeure valable pour le sommet de Doha”. Le président français s'est également “engagé à ce que l'Europe atteigne ce niveau à l'horizon 2015 et à parvenir à la réalisation d'un taux de 0,56% à l'horizon 2010”, poursuit M. Medelci. L'objectif de la tenue de la réunion des ministres des Finances du Groupe des 24 (G24), a-t-il précisé, d'autre part, étant “d'assurer la participation des pays en voie de développement à la réalisation de la nouvelle composante du système financier international”, mais aussi de “dégager des propositions et des contributions à soumettre aux autres ensembles mondiaux, notamment le G8 et le G20”. La deuxième journée de la conférence internationale sur le financement du développement a été consacrée, rappelle-t-on, aux tables rondes et à l'examen du projet de communiqué final de la rencontre.