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La diplomatie française bute sur les contentieux judiciaires
Afrique
Publié dans Liberté le 10 - 12 - 2008

Procès de l'Angolagate, une dignitaire du régime rwandais inculpée à Paris, une nouvelle plainte contre Omar Bongo. Sensible et ambiguë, la relation entre la France et l'Afrique se complique encore du fait de nombreuses affaires judiciaires mal perçues sur le continent noir. Djibouti, Rwanda, Angola, Côte d'Ivoire, Sénégal, Gabon, Congo... Ces dernières années, la justice française a été saisie de plaintes de natures différentes, mais qui mettent toutes en cause les chefs d'Etat des pays concernés, leur entourage ou de hauts responsables. Autant de procédures qui ont tendu leurs relations avec la France. Kigali est allé jusqu'à rompre en 2006 ses liens diplomatiques avec Paris après l'émission de mandats d'arrêt contre des proches du président Paul Kagame, dans l'enquête sur l'attentat contre l'ex-chef d'Etat Juvénal Habyarimana en 1994. La dernière affaire en date est une plainte déposée par des ONG contre les présidents Omar Bongo (Gabon), Denis Sassou Nguesso (Congo) et Teodoro Obiang Nguema (Guinée équatoriale), accusés de posséder en France des biens financés par de l'argent public détourné. Tous ces dossiers “polluent la politique africaine de la France”, constate Antoine Glaser, rédacteur en chef de la Lettre du Continent. D'autant que certains pays africains n'hésitent plus à contre-attaquer. La justice sénégalaise a ainsi lancé un mandat d'arrêt contre un juge français qui venait de faire de même à l'encontre de deux ex-ministres, pour leur responsabilité présumée dans le naufrage du Joola en 2002. Lors d'une récente visite à Paris, le président burkinabé Blaise Compaoré se faisait le porte-parole de la “colère” de l'Afrique. “Il faut éviter que cette justice internationale soit une jungle où chaque juge d'un pays souverain puisse inculper telle ou telle personne sans coopération, sans entraide”, a-t-il déclaré. Ces réactions sont “symptomatiques de nouvelles relations entre la France et l'Afrique”, estime Antoine Glaser. “Avant, les contentieux et conflits se réglaient dans le village franco-africain, dans les antichambres de l'Elysée. Et compte tenu des rapports de force et de l'influence française en Afrique, il n'y avait aucun dossier qui s'envenimait comme actuellement”. Selon Me William Bourdon, avocat des ONG qui ont porté plainte dans l'affaire des biens immobiliers, “il y a un passif global de l'Europe et des pays riches vis-à-vis de l'Afrique qui crée chez les populations africaines un sentiment de défiance et de discrédit par rapport aux juges du Nord”. Au sein de la diplomatie française, on ne cache pas l'inquiétude que suscite cette évolution, alors que le président Nicolas Sarkozy s'est fixé comme objectif de normaliser les relations de la France avec les pays africains. Et la récente inculpation à Paris de Rose Kabuye, chef du protocole rwandais, pourrait enfin permettre, selon Paul Kagame, “de percer l'abcès" qui empoisonne les relations avec la France.
R. I./Agences

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