À défaut d'ériger des ralentisseurs qui répondent aux normes universelles pour modérer la circulation automobile devant les institutions de l'Etat et dans certains endroits sensibles, comme les écoles et les bouches de trémies, les entreprises recourent de plus en plus aux clous, de gros clous, qui portent atteinte non seulement à la chaussée elle-même mais aussi aux voitures qui y laissent des plumes. Les ingénieurs en contrôle technique automobile sont formels : ces clous massacrent tout le train avant de la voiture (amortisseurs, carrossage, rotules et crémaillère de direction, roulements, etc.), c'est-à-dire le kit de la sécurité de la voiture chèrement payée par les citoyens. Ainsi, après Ben Aknoun (Cour suprême, Conseil constitutionnel, APW d'Alger), c'est au tour de la localité de Dély Ibrahim de voir ces clous pousser sur la chaussée, au grand dam des automobilistes qui craignent pour leur voiture.