Le déficit mondial en céréales est important. Sur une facture alimentaire de 8 milliards de dollars en 2008, 2 milliards ont été “consacrés” aux céréales. Ce qui place l'Algérie en tête, derrière l'Egypte, des pays africains consommateurs de ces denrées appelées à connaître des hausses de prix fulgurantes. Ces hausses sont, d'une part, inhérentes à une demande allant crescendo du fait de la croissance de la population dans le monde et d'autre part aux changements climatiques et à ce qu'ils engendreront cycliquement comme cataclysmes et autres catastrophes naturelles allant de la sécheresse aux inondations. Ces changements, selon les pronostics des chercheurs nous affecteront en premier et précariseront les rendements agricoles. Par ailleurs, l'augmentation de la population urbaine est une autre mutation attendue. Avec la détérioration induite de l'environnement urbain, c'est la pauvreté urbaine qui inquiète de nos jours les analystes. Il en résulte qu'il est primordial et bien pensé de tabler sur le développement rural – et la sédentarisation des populations rurales – pour améliorer et garantir la sécurité alimentaire. Face aux caprices du climat, il est préconisé l'adaptabilité de l'agriculture comme seul moyen de survie. N. R.