Récemment, au cours d'une rencontre amicale avec un ex-cadre de la UNJA, nous avons passé en revue toutes les actions entreprises avec l'arrivée du président de la République M. Abdelaziz Bouteflika dans différents secteurs du pays où des résultats, on ne peut mieux positifs, furent enregistrés, mais il en résulte encore, malheureusement, une absence d'engagement réel des “acteurs sur la scène” du développement économique. Et dans le circuit de cette argumentation, il a été évoqué le volontariat, une manifestation importante dans le passé où hommes et femmes, médecins, infirmiers, cadres, militants, jeunesse... consacraient une journée de leur repos hebdomadaire pour prodiguer des soins, ramasser les ordures, planter un arbre, aider les fellahs dans leurs travaux de la terre, construire des villages agricoles. Aujourd'hui, le volontariat n'est plus de mise malgré la présence du pluralisme des partis, à croire que le militantisme se limite à une cotisation et à une carte de militant, un point c'est tout. À une certaine époque, militants et non militants envahissaient les campagnes et les zones reculées pour être auprès de la base en soignant les malades et sensibilisant la femme sur l'hygiène des enfants et de l'entourage immédiat et aider les agriculteurs durant les campagnes agricoles. Et ces manifestations se déroulaient dans une ambiance de fête avec les moyens matériels dérisoires, et l'impact était là, marquant cet esprit révolutionnaire et nationaliste avec ces organisations de masse qui activaient sans relâche (UNJA , UNFA, UGTA et l'Union des étudiants algériens qui sont les plus marquantes dans les actions). Aussi, de ce déplorable constat, il résulte une certaine démobilisation des responsables, censés sensibiliser comme dans le passé, particulièrement notre jeunesse, à l'épanouissement du pays. Nos chouhada ont fait le sacrifice suprême pour la souveraineté nationale, et d'autres, encore vivants, portent encore les stigmates de cette révolution armée contre la quatrième puissance du monde. Les actions de volontariat doivent figurer dans le programme des partis et c'est aux responsables concernés de faire revivre ce travail. L'heure est à la mobilisation de toutes les énergies pour le bien du pays. Abed Meghit