La politique de réconciliation nationale a permis à l'Algérie de refléter «l'image d'un pays réconcilié avec lui-même, fort de l'authenticité de ses valeurs séculaires et ouvert à son environnement régional, continental et international». Dans une interview à l'agence de presse iranienne Iran, le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika a estimé que «la réconciliation nationale a permis au pays de conforter sa cohésion sociale et sa stabilité, de surmonter l'impact néfaste d'une période douloureuse mais désormais révolue». Il indiquera dans ce sens que la réconciliation nationale «a été mise en oeuvre dans le prolongement de la politique précédente de concorde civile qui était elle-même une première étape dans notre démarche d'apaisement des coeurs, de rassemblement des Algériens et de mobilisation de leur énergie collective pour reconstruire ce pays que nous voulons moderne, prospère et solidaire ». Le chef de l'Etat estimera dans ce sens qu'«on peut constater les résultats bénéfiques de cette politique qui doivent encore être consolidés mais qui renvoient objectivement l'image d'un pays réconcilié avec lui-même». Le président de la République affirmera, par ailleurs, que «ce contexte favorable, accompagné de réformes structurelles dans tous les domaines, explique le regain de dynamisme économique de l'Algérie depuis plusieurs années». Il indiquera, dans le même contexte, que l'économie algérienne «a enregistré une croissance durable et favorable à son insertion dans la sphère économique mondiale régie par les règles impératives de la mondialisation».Le chef de l'Etat évoquera également le programme de développement initié afin de moderniser le pays et auquel pas moins de 200 milliards de dollars ont été alloués. Il indiquera dans ce sens que l'Algérie entend «valoriser les retombées positives de cette politique globale, en rentabilisant les moyens et les ressources alloués à nos programmes de développement qui sont, par leur volume et leur ampleur, les plus ambitieuses et les plus importantes depuis l'indépendance du pays. Nous avons mobilisé une enveloppe de près de 200 milliards de dollars pour le lancement de programmes publics, dans le cadre du Programme quinquennal 2005-2009, en cours d'exécution, ainsi que des programmes complémentaires de développement des régions du Sud et des Haut-Plateaux». Pour le président de la République grâce à la relance de l'investissement public, «nous entendons traduire notre volonté de moderniser le pays par le développement accéléré des infrastructures économiques et sociales de base, par le soutien à la croissance économique, notamment dans les secteurs hors hydrocarbures, ainsi que par le rééquilibrage nécessaire entre les différentes régions».