Voilà plus de 6 ans que la cité des 185-Logements sociaux est achevée mais, après tout ce temps, elle demeure inoccupée. Cet ensemble immobilier, implanté sur la RN79, à l'ouest de la ville de Mila a été attribué en 2004, puis récupéré par le propriétaire, l'OPGI en l'occurrence, en raison des multiples dégradations qui l'ont affecté en 2005, suite aux glissements de terrain qui ont frappé le site. Depuis, le promoteur public n'a cessé de multiplier les efforts en recourant à diverses interventions en vue de dépasser cette épreuve et remettre les logements à ses clients dans le meilleur état possible. Le directeur de l'OPGI assure, dans ce sens, que les opérations de stabilisation du site concerné ont nécessité d'importantes enveloppes financières dans la mesure où il a fallu planter 70 pieux géants à une profondeur de 17 mètres pour fixer le terrain, installer tout un système de drainage pour l'évacuation des eaux souterraines et pluviales et fixer les talus au moyen de tonnes de béton, sans parler des ouvrages d'appoint réalisés en périphérie, à savoir de nombreux murs de soutènement. Sur ces entrefaites, les services de la Sonelgaz arrivent pour exécuter les travaux de raccordement de la cité au réseau électrique. Et ce sont justement ces travaux effectués par la Sonelgaz, mal réalisés, selon le constat de l' OPGI, qui ont retardé la réattribution de cet ensemble immobilier. “Lesdits travaux de raccordement au réseau électrique ont pratiquement tout dérangé. Les talus ont été mis à nu, les espaces communs et les trottoirs dégradés. En bref, la cité est de nouveau éprouvée par ces travaux, dira le directeur de l'OPGI. Aussi nous sommes dans l'obligation de remettre la réattribution des logements jusqu'à la réhabilitation des lieux”. En s'exprimant sur l'attribution de cet ensemble,le directeur de l'OPGI révélera dans la foulée qu'une cinquantaine d'unités vient d'être affectée au profit du centre universitaire Abdelhafid-Boussouf et que 40 autres ne pourront être attribuées dans l'immédiat. “Ces dernières sont actuellement soumises à une série de tests de sécurité et de résistance après les travaux de stabilisation réalisés dans leur environnement. On attend de voir comment elles se comporteront avant de les remettre aux citoyens”, précisera-t-il. K. Bouabdellah