Les souscripteurs aux logements de type LSP relevant du programme 1 560 logements de Chaïba, dans la commune de Sidi Ammar, ont été désagréablement surpris par la récente hausse des prix décidée par l'OPGI, en raison des fluctuations du marché des matières premières notamment. En effet, un F4, dont le coût ne dépassait pas les 180 millions de centimes l'an dernier, atteindra le seuil des 250 millions et plus aujourd'hui. Le désarroi des futurs bénéficiaires est d'autant plus grand que la majorité d'entre eux, issus de milieux défavorisés, ont un pouvoir d'achat assez limité ne leur permettant pas de s'acquitter de la différence. Ces derniers, qui avaient versé 45 millions de centimes représentant le montant des trois premières tranches, pour la plupart empruntés auprès de leur entourage, comme ils devaient nous le déclarer, vont attendre dans l'angoisse la revue de leurs dossiers par la banque partenaire du projet, qui exige comme seuil d'admission un revenu mensuel fixé à 25 000 DA et plus. Aussi, les familles concernées sont dans l'obligation de s'acquitter de cette différence, d'autant plus que, du point de vue légal, ils n'avaient signé au départ aucun contrat les liant au promoteur, à savoir l'OPGI. Pour cet office, il serait préférable pour les personnes se trouvant dans l'impossibilité de réunir cette somme d'opter pour le désistement pur et simple et de se tourner vers d'autres types de programme adaptés à leur situation socioprofessionnelle. Ajoutons que le logement LSP a été revu une fois encore à la hausse au début de cette année, pour atteindre les 280 millions de centimes. Hafiza M.
