Le ministre du travail et de la sécurité sociale estime que les nouveaux dispositifs d'aide aux entreprises pourvoyeuses de postes de travail permettront de diminuer encore plus le taux de chômage. Lors de son discours inaugural à l'occasion de la tenue de la 12e réunion du réseau international des institutions de formation dans le travail (Rift), dont les travaux ont débuté hier à l'hôtel El-Aurassi, Tayeb Louh a insisté sur les acquis des travailleurs en Algérie. il a ainsi mis l'accent sur les efforts déployés pour relancer l'économie et le secteur industriel pour, entre autres, créer des richesses et bien entendu des postes d'emploi nouveaux. “Le plan du président de la République vise à rénover et à renforcer les infrastructures de bases du secteur industriel pour relancer la production. En 2008, nous avons réalisé un taux de croissance de 6,6% hors hydrocarbures”, affirme le ministre. Il estime que le plan, auquel il se réfère, est arrêté pour justement créer des richesses et diminuer ainsi la dépendance de l'économie algérienne du secteur des hydrocarbures. Abordant la crise mondiale, le ministre estime qu'elle ne trouvera une solution qu'au niveau international. “La crise financière devenue économique a provoqué la perte de millions d'emplois dans les pays développés. Pour se prémunir des effets de cette crise, les pays en voie de développement doivent arrêter des mesures protectionnistes pour préserver leur économie.” Pour lui, cette situation a engendré “une crise de confiance” et c'est aux pays développés de rétablir la confiance dans le secteur des finances et de l'économie. Revenant sur la situation en Algérie, il se réjouit des nouvelles dispositions promulguées pour encourager le recrutement. Dans un point de presse improvisé à la fin de son intervention, le ministre du Travail rappelle que les entreprises qui recruteront bénéficieront de nombreux avantages. “L'état subventionnera les salaires des jeunes à hauteur de 12 000 DA par mois, si l'entrepreneur s'engage à les recruter pour une durée minimum d'une année”, explique-t-il. Il estime que cela encouragera la création de nouveaux postes d'emplois. Concernant le secteur de l'emploi toujours, il affiche sa satisfaction quant au niveau de sécurité atteint grâce au dialogue entre tous les partenaires concernés. “Nous tenons souvent des bipartites (gouvernement-UGTA) des tripartites (quand les représentants du patronnat se joignent aux discutions). Nous privilégions le dialogue pour trouver des solutions aux problèmes qui peuvent surgir”, dit-il. Il saisit l'ouverture des travaux du 12e Rift pour rappeler que le dialogue est la meilleure voie pour aplanir les difficultés pouvant apparaître dans le monde du travail. Pour rappel, le réseau international des institutions de formation dans le travail est une organisation qui a pour but de promouvoir les objectifs de l'Organisation internationale du travail (OIT) dans les institutions des Etats membres. Le Rift est composé de 12 institutions provenant essentiellement des pays européens et du sud de la Méditerranée et ses membres se réunissent tous les 6 mois pour évaluer le travail accompli et arrêter le programme du prochain semestre. Djafar Amrane