“Savoir lire et écrire”, tel est le contenu d'une note d'information affichée dans les agences de la BNA (Banque nationale d'Algérie). Cette exigence informe que des clients analphabètes ouvrent aujourd'hui des comptes bancaires. La BNA ne veut nullement les exclure de ses services. En rappelant que “lire et écrire” constituent, après la disponibilité de fonds, une des principales conditions d'ouverture de comptes, la BNA se défend de ne chercher que la protection des avoirs de ce type de clientèle, en obligeant les analphabètes à désigner par acte notarié un mandataire pour les assister devant ses guichets. La présence du client est obligatoire et la banque rappelle que le mandataire n'est pas une procuration pour la gestion des comptes de ses clients analphabètes.