La rocade sud, dont le tracé passera par la wilaya de Médéa, fait partie des projets structurants qui permettront de désenclaver davantage le territoire de la wilaya et de donner une plus grande impulsion à son développement économique. Pour cela, les pouvoirs publics sont sur le point de lancer l'étude préliminaire afférente au projet, confiée à un groupement de bureaux d'études afin de préciser son tracé qui prendra naissance à partir de la partie ouest de la wilaya, passant par la ville de Berrouaghia, contournant la ville de Sour El-Ghozlane, traversant la wilaya de M'sila pour arriver jusqu'aux confins de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj. Ainsi donc, la densification du réseau routier de la wilaya qui a été obtenue grâce à la réalisation de nombreux projets de désenclavement et de communication, sera davantage renforcée à l'issue de la mise en œuvre de voies de circulation rapides. Si jusqu'alors les actions du secteur des travaux publics ont consisté à lancer des opérations à caractère local, les perspectives de son développement seront adossées à la mise en œuvre de projets d'envergure. En effet, le projet de dédoublement de la RN1 en 2x2 voies dans le sens nord-sud, a déjà fait l'objet d'un appel d'offres national et international pour la réalisation de la section située entre Berrouaghia et Boughezoul sur une longueur de 75 km. Le prolongement de cet important axe routier vers le nord a connu un début d'exécution puisqu'il a déjà été enregistré la réalisation de 10 km en 2 x2 voies entre les villes de Médéa et Ouzera, alors que l'étude pour la réalisation de l'axe reliant Médéa à la Chiffa a été achevée. Le réseau routier de la wilaya d'une consistance de plus de 3 992 km linéaires, considéré, jusqu'à une date pas lointaine, suffisant et pouvant répondre aux besoins économiques de la région, est devenu ces dernières années insuffisant pour faire face aux besoins induits par l'important flux des échanges engendrés par les nouvelles exigences du développement. Le réseau total est constitué à hauteur de 100% de routes nationales revêtues, à 90% de chemins communaux revêtus, et comptent 40% de chemins communaux revêtus. En outre, tout le réseau fait l'objet de travaux continus d'entretien et de renforcement qui sont menés par le secteur des travaux publics, ce dernier ayant réalisé plus d'une vingtaine de maisons cantonnières à l'effet de pouvoir intervenir rapidement pour dégager la chaussée en cas de coupure due à l'abondance des neiges, à un éboulement ou à un affaissement de terrain. M. EL-BEY