Maïssa se rend à son rendez-vous avec Omar. Elle est très élégante et découvre que le restaurant indiqué est situé dans un endroit très agréable et la journée est splendide. 18e partie Maïssa se détendit. Le restaurant paraissait très propre et le décor rustique donnait à l'atmosphère cet air ancien et chaleureux. Le serveur dépose devant elle un grand verre de jus naturel et une limonade devant Omar. Maïssa remarque que la tenue de ce dernier était simple et élégante. Un blazer bleu sur une chemise blanche au col échancré, et un pantalon de couleur grise. L'homme n'était pas mal non plus, remarque-t-elle. Grand, assez svelte, le regard noir et rieur, et de beaux cheveux châtain foncés dans lequel brillaient quelques mèches blanches. Quel âge peut-il bien avoir ? La quarantaine sans doute. - Le portrait te plaît ? Elle sursaute à cette remarque, et se rendit compte qu'elle était entrain de le dévisager ouvertement. - Euh, excuse-moi, j'étais un peu distraite. Je ne voulais... - Mais cela ne me déplaît pas Maïssa. Certes, je ne suis plus de la prime jeunesse, mais quand une femme comme toi daigne me regarder, je m'en trouve flatté. Il rit : je t'embarrasse avec ces propos ? Quel idiot je suis. Maïssa baisse les yeux. Elle joue un moment avec ses doigts, puis relève la tête et rencontre le sourire de Omar : - Je suis comme ça, j'ai un caractère trop franc, lui dit-il. - Mais j'aimerais que tu sois franc Omar. Je ne sais pas quoi te dire au juste. Mon esprit s'est mis en branle. Souvent, quand on rencontre une personne pour la première fois, on ne peut s'empêcher d'enregistrer ses traits… - Pour la deuxième fois… - Hein ? - C'est bien la deuxième fois qu'on se rencontre, non ? - Heu, oui… j'ai oublié… - Mais la première fois, ce n'était pas dans un restaurant, c'était dans mon bureau. Maïssa rougit légèrement, mais se reprend : - C'est suite à cette rencontre qu'on a convenu de ce rendez-vous… - Cela t'a-t-il dérangé Maïssa ? - Non… Euh, mais comme je n'ai pas l'habitude de répondre à des invitations d'inconnus... - J'ai oublié que j'étais encore un inconnu. C'est incroyable, mais j'ai cette impression bizarre de d'avoir toujours connue. Y. H.