36 000 tonnes de semences et de plants ont été contrôlées. La Direction de la protection des végétaux et des contrôles techniques (DPVCT) a présidé de nombreuses opérations de contrôle aux frontières durant le premier trimestre de l'année en cours. Plus de 36 000 tonnes de semences et de plants ont été ainsi contrôlées du point de vue phytosanitaire et phytotechnique. Le volume de produits contrôlés destinés à l'importation a atteint, jusqu'à fin avril dernier, plus de 42 000 tonnes, notamment la pomme de terre et la datte biologique. Or, durant la campagne 2001-2002, le volume global était de 52 500 tonnes. Ces produits, estime-t-on à la DPVCT, n'ont pas connu un refoulement de la part des pays importateurs. L'interception a touché plus de 2 880 tonnes de produits de consommation, 307 tonnes de semences et plants et 12 tonnes de pesticides. Ces analyses ont porté essentiellement sur la production et la commercialisation du matériel végétal (semences et plants). En ce qui concerne les pesticides, le contrôle a concerné la détention et la commercialisation des produits phytosanitaires, qui a ciblé 122 opérateurs pour un volume de près de 200 tonnes. La DPVCT a, en outre, pour mission d'assurer les activités de veille phytosanitaire. La direction est tenue de mettre en place un dispositif de surveillance printanière et automnale sur l'ensemble des wilayas. Six pathologies dont les rongeurs arvicoles, les criquets marocains et pèlerins, les punaises des céréales. Il faut noter que les missions des services de contrôle phytosanitaire sont régies par la loi 87-17 suivie d'un certain nombre de textes d'application. Pour ce genre d'activités, l'Etat s'est engagé à financer les jeunes diplômés, et ce, outre sa mission d'éducation et de sensibilisation phytosanitaire. Parallèlement à cela, l'OMC a exigé de l'Algérie, comme elle l'a fait avec tous ses membres, que les analyses effectuées par les contrôleurs algériens soient fondées sur des bases scientifiques vérifiables dans des laboratoires et que les réponses soient rapides. Notre pays, qui est membre à part entière de l'Organisation euroméditerranéenne pour la protection des plants (Oepp), doit prendre en considération les dispositions de la convention internationale de la protection des végétaux dans ses diverses opérations de contrôle. L'Algérie, faut-il le rappeler, est parmi les 7 pays qui représentent le continent africain à l'Oepp. L'OMC a, par ailleurs, demandé à l'Algérie la création d'un organisme technique à même de régler les différends qui pourraient surgir de ces opérations de contrôle avec les autres pays. L'organisation, quant à elle, traite ces conflits juridiquement. Des insuffisances sont, estiment certains observateurs, constatées dans l'encadrement scientifique. D'où la nécessité d'améliorer le programme d'assistance technique dans le domaine du contrôle. B. K.