L'application du décret 05/2005 du 04.05.2005 a donné lieu à des fermetures de certaines salles qui ne se sont pas soumises aux nouvelles dispositions pour se mettre en conformité avec la réglementation. Il est loin le temps où les célébrations des mariages, circoncisions et autres évènements heureux étaient organisées dans des demeures familiales ou parentales. Même si quelques familles continuent vaille que vaille de maintenir la tradition, il n'est, par contre, plus possible de se passer de ce genre de lieux pour recevoir ses convives. Car, il n'est presque plus facile de célébrer un événement sans recourir aux services offerts par les salles des fêtes imposées par la nécessité d'inviter le plus de monde pour certains, de faire dans l'abus de vouloir paraître pour d'autres. “Aujourd'hui, il est plus commode d'organiser une fête ou de célébrer un mariage ou une circoncision, car on n'a plus besoin de demander au voisin ou au membre de la famille de nous rendre un service en nous prêtant son appartement ou sa construction.” C'est aussi pour cette raison que les fêtes se déroulent pendant presque toute l'année et pendant sept jours sur sept, à la grande satisfaction des uns et des autres qui trouvent dans la formule le moyen de dépasser la contrainte liée à la disponibilité de l'espace approprié pour la circonstance. Si, de ce côté-là, le rôle des salles des fêtes est indéniable en ce sens qu'il facilite la vie aux familles pour permettre aux jeunes promis de pouvoir convoler en justes noces, il n'en demeure pas moins que certaines de ces salles ne répondent pas toujours aux conditions d'exploitation requises. Ayant proliféré à une époque où rien ne permettait de contrôler leur activité et son impact sur l'environnement immédiat, les salles des fêtes sont, depuis quelques mois, soumises à des restrictions en matière de respect du voisinage, d'exploitation et d'hygiène. D'ailleurs, l'application du décret 05/2005 du 04.05.2005 relatif aux conditions et aux modalités d'exploitation des entreprises de divertissement et de spectacles a donné lieu à des fermetures de certaines salles qui ne se sont pas soumises aux nouvelles dispositions pour se mettre en conformité avec la réglementation. Concentrées au chef-lieu, les salles qui ont été vérifiées par les services de contrôle ont montré que certaines ne répondaient pas aux conditions exigées, et que d'autres n'étaient même pas inscrites au registre du commerce. Il faut savoir que parmi les conditions requises par la réglementation, celles relatives à l'installation d'équipements d'isolation phonique et la disponibilité d'un parking propre à l'établissement pour ne pas provoquer de nuisances sonores et squatter la chaussée, ou encore provoquer des obstructions de la circulation au moment de l'arrivée du cortège nuptial. En tout cas, il est même souhaité de voir la création de plus en plus de salles pour faire jouer la concurrence, car celles qui existent, et dont le nombre ne dépasse guère la trentaine, paraissent insuffisantes pour répondre à la demande en augmentation constante du fait de la reprise de la nuptialité, phénomène démographique naturel favorisé par le retour de la sécurité. M. EL-BEY