La problématique de la gouvernance en Algérie, vue sous le prisme des rapports que l'Algérie a élaborés dans le cadre du mécanisme africain d'évaluation par les pairs, a été abordée, hier, par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, au campus d'Aboudaou, Béjaïa. Devant un parterre composé du corps enseignant, des étudiants, du recteur de l'université Abderahmane-Mira, des autorités locales et de beaucoup d'invités, M. Messahel a indiqué que “le MAEP est un instrument d'adhésion volontaire par lequel les chefs d'Etat et de gouvernement africains acceptent une évaluation mutuelle des progrès et des insuffisances enregistrés en matière de gouvernance dans leurs pays respectifs”. L'orateur soulignera que “le président Bouteflika est l'un des initiateurs du programme du Nepad. Dans la même logique, notre pays est l'un des premiers à présenter son rapport d'évaluation. Un autre élément important concerne l'approche “inclusive” développée pour préparer le rapport d'autoévaluation et qui a consisté à associer à cet exercice le plus grand nombre possible de parties prenantes. 99 membres représentant les différents secteurs de la société (secteur privé, Ong, élus et pouvoirs publics) ont siégé dans la commission nationale sur la gouvernance, mise sur pied aux fins de la préparation du rapport national”, soulignera M. Messahel. En plus d'adhérer aux codes et normes du MAEP, l'Algérie a fait un pas supplémentaire en procédant à une véritable appropriation et internalisation des principes et objectifs de ce mécanisme dans les politiques de développement et dans la dynamique nationale d'amélioration de la gouvernance, à travers notamment les réformes de l'état et de la justice.