Hamdi Benani, Salim Fergani, Cheikh Darsouni, Abdelmadjid Merdaci, Katchou, Benyahia ont renoué, hier, l'espace d'une journée, avec l'imposant Théâtre régional de Constantine pour débattre leurs droits et devoirs en tant que créateurs d'œuvres artistiques et littéraires. Lors de cette rencontre, initiée par l'Onda, les experts de l'office et une centaine d'auteurs, de créateurs et de récitants, venus de toute la région est du pays, ont traité de l'essentiel de la législation et des usages en matière de protection des droits d'auteur. Au même moment, depuis la veille, Constantine ne vivait qu'aux couleurs des deux clubs phares de la cité, le MOC et le CSC, appelés à disputer, l'après-midi, le derby attendu depuis le début de la saison par toute une ville, pour ne pas dire l'Est algérien. Une grande partie de la jeunesse et même de la population des moins jeunes du Vieux-Rocher, a trouvé dans l'enjeu de la balle ronde un défouloir par excellence et un moment unique d'expression de toutes les joies et… frustrations. Les couleurs vert et noir des Sanafir disputaient l'espace aux blanc bleu des Mocistes. Comme tout événement majeur, la ville s'est mise à vivre au rythme de cette rencontre. Même les admonestations et les commerces ont réglé leurs aiguilles sur l'horaire du match. Dès 13 heures, le reste des habitants a cédé le centre-ville et les axes menant vers le stade Hamlaoui aux milliers de supporters. Reste l'espoir que quel que soit le score de ce 47e derby, les dirigeants des deux clubs arriveront à contenir l'émotion de leurs supporters pour que le seul gagnant soit le fair-play en particulier et le football constantinois en général. Quelle que soit l'issue du résultat, ce sont les chances d'un club constantinois qui consolidera sa position pour la course finale du championnat. Mourad K.