La commune de Sidi Merouane, située à une douzaine de kilomètres au nord de Mila, s'illustre par la dégradation de son cadre de vie, générée par la mauvaise exécution des projets réalisés ou en cours de réalisation sur le territoire de l'agglomération. Les citoyens se plaignent notamment de ces monceaux de terres et de pierrailles abandonnés sur les lieux du chantier après la pose des buses destinées à la protection de la localité contre les crues. En effet, l'entreprise ayant eu la charge d'effectuer ces travaux ne s'est pas conformée aux dispositions du cahier des charges en matière de remise en état des lieux à l'issue de l'opération. Le laxisme des élus aidant, on s'est retrouvé avec des quartiers et des mechtas quasiment impraticables, où le citoyen recourt à mille et une astuces pour se frayer un chemin, notamment par temps pluvieux. Cette regrettable situation est observée dans tous les hameaux et quartiers situés sur l'itinéraire dudit projet de protection contre les inondations, à savoir Ras El-Bir, Chabbouba et les périphéries est et ouest du village. Et à présent qu'un autre projet est lancé au niveau du centre urbain, celui de la rénovation du réseau d'AEP en l'occurrence, on appréhende davantage de désagréments, d'autant que ce centre urbain connaît une densité démographique des plus grandes. Des statistiques récentes parlent en effet de près de 700 habitants au kilomètre carré. E chaudés par l'expérience du projet de protection contre les eaux pluviales, des citoyens se sont rapprochés de notre bureau pour interpeller qui de droit, demandant plus de rigueur en matière de suivi de l'exécution des travaux afin d'épargner au village le paysage cauchemardesque qui prévaut depuis des mois au niveau des mechtas et cités périphériques. Force est de relever d'emblée que les signes avant-coureurs d'une récidive sont déjà là, dans la mesure où les travaux de remise en état n'ont pas été effectués dans les rues où l'on a terminé la rénovation des conduites d'AEP ! K. Bouabdellah