Abou Djerra Soltani se trouve actuellement dans ses petits souliers. Son retrait volontaire du gouvernement, la mort dans l'âme, est une concession à ses adversaires politiques qui lui ont toujours reproché de négliger les affaires du parti. Le chef du MSP se dit prêt à faire d'autres concessions pour les dissidents s'ils renoncent à leur projet politique de créer une nouvelle formation politique. Des proches de Abou Djerra Soltani ont sollicité la médiation de “personnalités islamistes consensuelles” pour “réconcilier la maison MSP”.