berriane crime à berriane La ville de Berriane a été ébranlée lundi dernier par un crime crapuleux commis en plein jour dans le quartier d'El Madagh, appelé communément Hay El Moudjahidine. Le jeune H. M., âgé de 22 ans, natif de Berriane et originaire de Béni Yenni en Kabylie a été mortellement poignardé par S.M., du même âge, originaire des environs de Médéa. Le mobile du meurtre serait, selon des connaissances de la victime, un ancien différend entre les deux jeunes gens du temps où ils passaient ensemble leur service national. La victime a été enterrée mardi soir au cimetière Malékite Sidi Abdelkader de Berriane, en présence d'une foule très nombreuse. L'auteur du meurtre a été présenté mercredi passé par devant le procureur de la République près le tribunal de Berriane avant d'être écroué à la prison de Chaâbet Ennichène de Ghardaïa. L. KACHEMAD tizi ouzou le lycée mohand- oulhadj en grève illimitée ll À moins de deux semaines du bac blanc et à un mois seulement du baccalauréat national qui aura lieu au début du mois de juin prochain, le lycée Mohand Oulhadj de Bouzeguène, 60 km au nord-est du chef- lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, est de nouveau paralysé par une grève qui risque d'être longue et pourrait être préjudiciable quant à l'avenir des candidats au sésame qu'est le Bac, en juin prochain. Trois commissions d'enquête de la direction de l'éducation se sont déplacées à Bouzeguène sans résultat. Si l'idée de la grève lancée samedi dernier est, selon bon nombre de nos interlocuteurs, totalement partagée par la quasi-totalité des enseignants et des adjoints d'éducation, il reste qu'une quinzaine de professeurs sur environ une cinquantaine s'est démarquée du mot d'ordre lancé par le collectif enseignants et adjoints. Dans la grande salle de l'amphithéâtre, les grévistes sont assis d'un côté et les non-grévistes de l'autre. Ce plan n'est pas passé inaperçu des membres de la commission de bons offices diligentée par le directeur de l'éducation de Tizi Ouzou. Pendant plusieurs heures, les professeurs d'une part et le chef d'établissement d'autre part, ont exposé leurs griefs. Les professeurs ont évoqué des menaces, des humiliations quotidiennes et des comportements anti- pédagogiques dont font l'objet bon nombre de leurs collègues. Le chef d'établissement, lui, rejette ces accusations et parle de gestion de l'établissement conformément au règlement en répétant sans cesse “fi Itar El qanoun” (dans le cadre de la loi) et respect des lois de la République. Les heures passent et le ton monte. Plus rien à faire. La commission de l'éducation, après avoir entendu certaines déclarations des uns et des autres, a avoué son échec dans sa tentative de rapprocher les deux parties. Le divorce est définitivement consommé. Pendant ce temps, aucun signe de l'association des parents d'élèves. C. NATH OUKACI