“Je ne travaille pas, le bureau sent la peinture.” C'est la réponse d'un guichetier de l'hôpital orthopédique de Ben Aknoun à une malade née en 1939 et qui s'est présentée pour récupérer son collier cervical. Accompagnée des membres de sa famille, la malade s'est d'abord acquittée des frais inhérents pour l'acquisition de son accessoire avant d'être surprise par la réponse du guichetier en question. Devant l'insistance des malades, dont bon nombre sont issus de l'intérieur du pays, un responsable de l'hôpital est enfin intervenu pour calmer les esprits et fixer un autre rendez-vous pour aujourd'hui aux patients qui ont tenu à dénoncer cet état de fait.