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Algérie-France : partenariat ou commerce ?
Publié dans Liberté le 04 - 06 - 2009

On n'a pas encore accusé le président de la Chambre française de commerce et d'industrie en Algérie (CFCIA) d'ingérence, mais cela viendra sûrement. La vigilance des associations d'ayant droit finira bien par s'exprimer. La pérennité des “droits” est à ce prix.
Nous interpeller sur notre réglementation en matière d'investissements étrangers ?
Et puis quoi encore ? C'est du néo-colonialisme, Monsieur.
Passe qu'on vous pardonne de vous interroger sur les effets indésirables de ces mesures, mais que vous nous demandiez qui sera le partenaire privé à 30% de vos investissements dans notre pays, il ne vous reste qu'à choisir qui sera notre ambassadeur à Paris ! Ce n'est pas pareil ? C'est pareil ! Parce que, chez nous, la souveraineté, ça sert à choisir les ambassadeurs, mais ça sert aussi à distribuer les capitaux.
Eh oui ! Des fois qu'ils tombent entre les mains de non-Patriotes, de membres de hizb frança, qui n'ont même pas la carte du parti, le vrai, pas celui des sigles, qui ne maîtrisent pas la langue de bois et qui parlent français en public.
Devant le reflux de leurs entreprises, les autorités françaises semblent gênées par un phénomène économique. On s'est subitement attelé à médiatiser la visite à la Foire d'Alger d'Edith Cresson qui, depuis qu'elle était accusée de favoritisme pendant son passage à la Commission européenne, mène un train de vie publique discret. On partage cette inclination au copinage ; on peut être amis.
Plus tard, de Caffarelli annonçait que cinquante firmes se sont installées en Algérie ces derniers mois, se gardant bien de nous dire s'il y en a qui sont reparties ni combien. Et puis qu'est-ce “s'installer” pour une entreprise ? Se trouver un client ? Etablir un bureau de liaison ? Il y a comme de la condescendance dans cette culture qui consiste à s'expliquer, l'air de prendre sur soi, les effets de décisions mutuelles. Un peu comme si, dans notre cas, les entreprises françaises étaient dans l'obligation politique de venir investir dans notre pays. Elles font ce qu'elles savent faire : investir là où cela rapporte le plus et vendre là où elles peuvent placer leurs produits. Insinuer qu'elles auraient d'autres motivations à leur politique d'expatriation et de commercialisation reviendrait à nous infantiliser.
Nous savons que ce qui fait courir les entreprises “normales”, c'est l'intérêt financier, à plus ou moins long terme, car il n'y a que le terme de la projection qui peut changer d'une firme à une autre, d'une opération à une autre. Les Etats ne sont là que pour soutenir cette démarche, parce que, pour assurer les ressources de son budget et l'emploi de
ses électeurs, tout pouvoir a intérêt à ce que ses entreprises prospèrent.
Nous aussi sommes assez grands pour savoir ce que nous voulons : et nous ne voulons pas de relations économiques basées sur le seul “intérêt mutuel”, comme on dit dans les déclarations publiques. Nous avons le pétrole qui nous dispense d'une économie rentable et qui nous autorise à décider de qui doit prospérer.
De toute manière, si nous ne faisons pas un bon partenaire, nous ferons toujours un bon client. C'est peut-être pour cela qu'on nous fait croire à une démarche de partenariat là où il n'y a que du commerce.


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