Les statuts d'une nouvelle Chambre de commerce et d'industrie algéro-française, dont les initiales seraient CCIAF ont été déposés au ministère de l'Intérieur français jeudi 29 avril. C'est le Moniteur du commerce international, repris par le site d'informations économiques Econostrum qui donne l'information samedi. La CCIAF devrait remplacer l'actuelle Chambre française de commerce et d'industrie en Algérie (CFCIA) qui a pratiquement cessé toute activité depuis qu'elle n'est plus reconnue par le gouvernement algérien. La CFCIA créée en 1975 et qui dispose d'une représentation à Alger participe activement, depuis sa création à l'animation de la communauté d'affaires franco-algérienne.Elle informe les opérateurs économiques sur les évolutions, leur permet « d'accéder à un réseau de contacts et d'experts de haut niveau, à des activités événementielles variées et à des services personnalisés pour une assistance et un soutien de vos activités professionnelles en Algérie », peut-on lire sur les documents de présentation de la chambre de commerce. La nouvelle chambre de commerce, croit savoir le Moci, devrait être agréée au courant du second semestre et commencer sesactivités. Elle avait déjà effectué une première demande d'agrément fin novembre 2009 et, parallèlement, avait élu ses dix-huit administrateurs et son président, Jean-Marie Pinel, président de KPMG Algérie et trésorier de la section Algérie des conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF). Parmi les parrains de cette nouvelle chambre se trouvent la CCI de Paris et la CCI Marseille-Provence et la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci). La création de la CCIAF pourrait contribuer à renouer le dialogue entre Français et Algériens, conclut Econostrum.