L'Algérie organisera du 5 au 20 juillet la 2e édition du Festival culturel panafricain. Pour rendre compte au mieux des différentes activités de cette manifestation de dimension internationale, le ministère de la Culture propose une revue intitulée Panaf. Paru il y a quelques jours, le premier volume de cette revue qui s'agence en trois langues, le français, l'arabe et l'anglais, on y trouve d'abord une présentation de Zouaoui Benhamadi (membre du comité organisationnel du Panaf), où il met en avant les objectifs de ce festival, dans un article intitulé “Les baobabs d'Alger”. Plusieurs noms ont collaboré à ce premier numéro, notamment Rachid Boudjedra, l'écrivaine et universitaire haïtienne Elvire Maurouard, le journaliste Bouziane Ben Achour, l'écrivain Sami Tchak, le poète tunisien Moncef Ghachem ou encore l'expert en cinéma Liazid Khodja. Il est donc question de cinéma, de théâtre, de littérature, de poésie ; et toutes ces formes d'art convergent toutes vers le même point : le continent africain. Après ces quelques présentations, nous arrivons au programme de ce festival qui débutera par une parade d'ouverture populaire dans les rues d'Alger, le samedi 4 juillet, ainsi qu'une cérémonie d'ouverture officielle le lendemain, à la Coupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf. Notons par ailleurs que les manifestations autour du livre seront avancées, puisque le Festival international de la littérature et du livre de jeunesse se tiendra du 21 au 29 juin, bien qu'il s'inscrive dans le cadre du Panaf. D'autre part, les dernières pages de cette revue nous proposent un flash-back et un voyage dans le temps puisqu'il est question de reprise des déclarations de plusieurs chefs d'Etat africains concernant le festival. Maya Boumedine