Le président de la République se rendra, en visite officielle, en Belgique les 10 et 11 décembre prochain. C'est ce qu'a affirmé, hier, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, lors d'une conférence de presse tenue à la résidence El-Mithak, en marge des travaux de la commission mixte de coopération algéro-belge. Cette première session de la commission mixte a examiné les possibilités de coopération dans les secteurs de la santé publique, des ressources en eau, de l'environnement, de la lutte contre la pauvreté et l'exclusion et de l'appui institutionnel pour la consolidation de l'Etat de droit. Issue de la nouvelle orientation de la coopération internationale belge, instituée en 1999, la commission mixte de coopération au développement remplace la grande commission mixte algéro-belge de coopération économique et financière, dont la dernière réunion s'était tenue à Bruxelles en 1994. Cette nouvelle politique, qui a inscrit l'Algérie parmi les 25 pays bénéficiaires de la coopération au développement belge, plaide en faveur d'une relance rapide et d'un renforcement de la coopération bilatérale. Les experts des deux pays, nous dit-on, ont travaillé conjointement depuis avril 2001 pour donner un nouveau cadre et un nouveau contenu aux relations entre Alger et Bruxelles. “Nous nous sommes attelés ensemble à explorer et à identifier les créneaux les mieux à même de garantir à notre coopération non seulement la visibilité requise mais aussi l'impact socioéconomique attendu”, a estimé M. Djerad, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, à l'inauguration des travaux de la commission. Quatre réunions, tenues alternativement à Alger et Bruxelles, auront ainsi permis aux experts algériens et belges de cerner les secteurs et domaines où peuvent se développer des projets communs. Eddy Boutmans, secrétaire d'Etat belge à la coopération internationale, a parlé, entre autres, d'un fonds d'études de un million d'euros mis à la disposition de l'Algérie pour le financement “de toute sorte d'étude et de formation”. Il a aussi évoqué un projet intégré de santé publique, dans la wilaya de Tamanrasset. Ce projet traitera de l'évaluation du sida et de la mortalité maternelle et prénatale. Les experts ont, par ailleurs, finalisé le texte de la convention générale pour la coopération au développement qui sera signée en décembre prochain à Bruxelles lors de la visite de Bouteflika en Belgique à l'invitation du Premier ministre belge. M. R. • “Le ministère vient de décider de distribuer l'eau un jour sur deux dans la capitale, au cours du mois de ramadan”, a indiqué le chargé de la communication de ce département ministériel, M. Benbouaziz. Exception : les communes situées à la périphérie d'Alger, telles que Khraïcia et Douéra, continueront à recevoir l'eau un jour sur trois, en raison de leurs faibles capacités de stockage de ce précieux liquide, ajoutera la même source. Avec l'interconnexion, les forages et les stations de dessalement, Alger est sur le point de disposer d'une production de 540 000 m3/j, soit la quasi-totalité de ses besoins minimaux estimés à 600 000 m3/jour. Mais l'attitude prudente du ministère, en raison de la persistance de la sécheresse, fait que le rythme de distribution d'un jour sur trois sera maintenu après le ramadan dans la capitale. Quant à Skikda et Annaba, de gros points noirs en matière d'alimentation en eau potable, les interconnexions en cours de réalisation permettront vers la fin de l'année de mettre fin aux perturbations et aux sévères restrictions dans la distribution de l'eau dans ces villes, ajoutera la même source. N. R.