La garde de la petite Sophie, accordée à son père après le décès accidentel de la mère, devra pousser les pères algériens, dont les épouses sont mortes, à réclamer eux aussi le droit d'élever leurs enfants. Selon la loi en vigueur, à la mort d'une femme mariée, la garde de ses enfants revient à la grand-mère ou, à défaut, à une tante du côté maternel. Comme le père de la petite Sophie se présentait comme musulman, c'est à la grand-mère maternelle que devait échoir la garde de la fille. Aujourd'hui que les autorités judiciaires ont décidé de créer un précédent, il n'est pas à exclure que des veufs réclament eux aussi la garde de leurs enfants.