AIN TAYA L'APC ferme le jardin public Aïn Baylek Devenu un lieu où l'alcool et les stupéfiants sont consommés, le jardin public Aïn Baylek a été l'objet d'une décision de fermeture prise par l'APC de Aïn Taya. Cette décision a été bien accueillie par certains et mal interprétée par d'autres. Un groupe de citoyens dira à ce propos : “Aïn Taya étouffe, on n' a plus d'espace pour respirer, même Aïn El-Baylek a été fermé. Nos enfants n'ont plus où jouer ni se promener. Certes, Aïn Baylek était fréquenté par des délinquants mais ce n'est pas une raison de le fermer. Il fallait seulement le sécuriser.” Pour connaître les raisons de la fermeture de ce jardin, qui existe depuis l'ère coloniale, nous avons pris attache avec le premier responsable de cette commune qui a déclaré : “C'est moi qui ait fermé ce lieu qui nous a créé beaucoup de problèmes. Le jardin Aïn El-Baylek est devenu un lieu de débauche pour consommation de drogue et boissons alcoolisées, un lieu pour les clochards et autre personnes nuisibles à la société. Vous savez, dans ce jardin, il y a un puits, il a été transformé par les buveurs en local pour vendre informellement les boissons alcoolisés.” À une question de savoir si ces instances projettent sa restauration et sa réouverture, il dira : “On a établi tout un programme pour ce jardin public qui sera restauré et bien pris en charge avec en plus la réalisation d'un boulodrome et d'aires de jeu pour enfants et de détente pour les vieux. Il ne sera plus abandonné, comme il était, on mettra sur place des agents de sécurité qui veilleront jour et nuit à sa sécurité.” Reste à savoir jusqu'à quand ce lieu de détente restera fermé, et combien dureront les travaux. Nacer Zerrouki AIN defla La qualité de la pièce de rechange de plus en plus mauvaise La qualité de la pièce de rechange inquiète, ces dernières années, les vendeurs et les mécaniciens qui ne cessent de tirer la sonnette d'alarme sur les conséquences pouvant survenir après utilisation de pièces issues de la contrefaçon. Les accidents de la circulation, la détérioration de l'état du véhicule montrent de plus en plus les dégâts provoqués par ce phénomène, lequel a pris de l'ampleur sur l'ensemble du territoire national. Au niveau de la wilaya de Aïn Defla, les automobilistes continuent de souffrir de la présence de ces pièces sur le marché. Sachant que la pièce d'origine est difficile à y trouver, en plus à des prix exorbitants. Face à ces prix, les automobilistes se rabattent sur les pièces dites chinoises ou taïwanaises, par exemple les plaquettes d'origine font entre 3 000 et 6 000 DA contre 200 DA pour les plaquettes contrefaites. Par ailleurs, la qualité des pièces de rechange est aussi soulevée dans le remplacement des pièces pour les différentes machines de production dans les grandes usines et autres, d'autant plus que la contrefaçon est apparue dans de nombreux secteurs, ce qui influe sur la production en général et sur l'économie du pays en particulier. Enfin, il est à noter que beaucoup d'automobilistes recourent à la pièce détachée dite ferraille auprès de dizaines de revendeurs .Ces pièces sont récoltées des voitures accidentées mais à des sommes faramineuses. Entre une pièce détachée usagée et une contrefaite, l'automobiliste joue avec sa vie et celle de ses passagers, devant le silence des concernés. Moha.B.