Avec 56 lignes interurbaines, dont une vingtaine non exploitée, assurées par 126 bus et 74 lignes locales assurées par 425 bus et autocar, le plan de transport quinquennal 2009-2013 accuse beaucoup de déficit et ne répond pas aux aspirations des utilisateurs, selon les élus de l'APW. Ces derniers, qui mettent en exergue l'étendue du territoire de la wilaya, font part de la nécessité de la réalisation d'autres gares routières, à l'instar de celle en cours de réalisation au chef-lieu de wilaya et insistent sur le déficit en circuit pour les examens, en dépit de leur importance pour la formation des conducteurs. Ils rappellent que ceux de Aïn Beïda et Meskiana, réalisés dans le cadre du programme des Hauts-Plateaux sont trop exigus pour recevoir d'autres examens que ceux du permis du poids léger. Dans le même contexte, la commission de l'équipement, construction, urbanisme et hydraulique de l'APW s'interroge aussi sur le fait que les communes localisées aux limites du territoire de la wilaya ne disposent pas de liaisons interurbaines avec les wilayas limitrophes, et la non-intégration de trois communes dans le plan de transport inter-communal en l'occurrence Fkirina, Aïn Diss et Aïn Zitoun. Tout en proposant de petites stations routières aux entrées est, ouest et sud de la wilaya, la même commission insiste sur la nécessité d'un plan de circulation pour le transport urbain au chef-lieu de wilaya. “Quotidiennement, sept mille travailleurs, se rendant au chef-lieu de wilaya, vivent un supplice dans l'attente de l'arrivée de moyens de transport qui dure parfois jusqu'à deux heures”, explique l'un des élus. S'agissant de la ligne Oum El-Bouaghi- Meskiana, le même élu fait part du diktat des transporteurs qui refusent l'accès aux voyageurs à destination de Aïn Beïda pourtant sur la même direction. Il déplorera l'état vétuste, voire à risque, des moyens de transport sur les lignes Fkirina-Aïn Beïda- Oued Nini… Le même intervenant fait part du comportement déplacé des receveurs et chauffeurs qui imposent aux usagers l'écoute de cassettes et de C D incompatibles avec le us et les mœurs des familles qui sont contraintes, selon lui, souvent à annuler le voyage. K. Messaad
