L'évolution de l'assurance, dans le nouveau contexte économique, permet de privilégier, grâce à la qualité de service et à une plus puissante dynamique managériale, un développement toujours plus conséquent du chiffre d'affaires dans un sens d'intérêt mutuel. C'est par une telle démarche que la SAA perfectionne le système d'assurances relevant de son autorité. sur un plan général, quand bien même l'on en viendrait à considérer que le développement du secteur assurances n'a pas connu l'essor très notable que l'on en attendait au cours des deux dernières décennies, faut-il encore admettre qu'il ne pouvait en être autrement au vu de la régression économique ayant prévalu de 1987 à 1999 et de l'impact de cette même situation sur la période d'ouverture à l'économie de marché avec ce que celle-ci doit induire de prudence dans un sens de préservation de l'économie nationale et avec ce que cela suppose de respect des règles concurrentielles telles qu'en vigueur au niveau mondial. Partant d'une telle approche, de saisir au mieux les importants efforts déployés par la SAA, notamment en termes d'amélioration du fonctionnement de ses différents services et en matière de formation de l'ensemble de son personnel ; efforts qui auront conduit à un partenariat avec le groupe massif, l'un des plus grands du marché européen des assurances… Et de ce partenariat, tenant compte des spécificités du marché algérien naîtra le système de “bancassurance” lancé par la SAA et ayant pour but de se rapprocher d'une clientèle potentielle importante et ne cessant de croître. À ce propos, de noter qu'avec le système de bancassurance tel qu'entré récemment en fonction avec le concours de la Badr et de la BDL disposant, respectivement, de 350 et 150 agences à travers le pays, outre celles de la SAA au nombre de 450 en sus des agences BNA ; c'est tout un rapprochement technique de grande envergure qui se met en place à travers l'ensemble du territoire national. Occasion, ici, de rappeler que la SAA, doyenne des sociétés d'assurances algériennes, demeure toujours en tête du secteur avec 33% à 35% du marché national. De fait société par actions, au capital social de 16 milliards de DA, la SAA est classée au premier rang du secteur du point de vue chiffre d'affaires global tel que s'affichant au fil des ans. Plus particulièrement, elle est leader dans la branche automobile, les assurances de personnes et les assurances de particuliers, de commerçants et de professionnels de différents ordres, cependant qu'elle s'applique à développer d'autres types d'assurances sur fond de sensibilisation des citoyens en ce qui concerne, par exemple, les catastrophes naturelles et l'assurance-vie. Pus loin que cet ensemble de missions et objectifs de noter que la SAA s'occupe, également, de la liquidation des dossiers liant l'Algérie aux partenaires étrangers dans le domaine du service de la rente au titre des accidents corporels. De ces quelques considérations, somme toute générales, il convient de noter que, pour la SAA, elles contribuent à faire ressortir que le marché des assurances en Algérie est bel et bien à la recherche d'un élan nouveau et puissant s'appuyant sur un rapprochement entre assureurs et assurés, de même que sur la sensibilisation de ces derniers quant aux multiples dispositions, adoptées et devant l'être, visant à l'amélioration des prestations et remboursements leur étant dus au titre de leur cotisation. Et à ce niveau de l'approche, intervient par voie de conséquence analytique la relation assureur-client sur fond de communication dont le rôle et l'importance vont apparaître, maintenant, sur ce terrain pratique qu'est, pour la SAA, la conquête d'un nombre d'assurés toujours plus grand, du fait de polices d'assurances se différenciant tout en étant très attractives. Car, dans le cadre d'une politique d'ouverture toujours plus grande, la SAA n'en reste pas moins soucieuse en ce qui a trait tout autant à la préservation du marché et à la satisfaction de sa clientèle. En ce sens de retenir que la SAA a agréé, au cours de ces dernières années, plus de 160 agents généraux et courtiers, ce qui représente 50% du réseau privé à l'échelle nationale. Globalement, et dans un sens d'intérêt national, il apparaît que la SAA a pour souci de stimuler et d'encourager la concurrence tout en conservant sa part de marché et en la développant progressivement selon les attentes d'une clientèle toujours plus exigeante. Promotion et image de marque obligent, il y a, pour la SAA, cette nécessité permanente de communiquer et d'informer en urgence afin de créer et entretenir une nouvelle forme de contact avec une clientèle demeurant la principale assise de la société et ne demandant qu'à être, sans cesse, plus convaincue des avantages et bienfaits des différentes assurances lui étant proposées. Et, particulièrement, c'est sur ce dernier point que la SAA axe son action informatique aux fins de promouvoir ses différentes polices d'assurances et d'en proposer de nouvelles. L. R. A.