Dans un entretien publié hier dans le Quotidien d'Oran, l'ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, a répondu à une question à propos des développements qu'a connus l'affaire de l'assassinat par le GIA, en 1996, des 7 moines de Tibhirine près de Médéa. “Les choses sont claires : les propos tenus devant un juge (et dont la publication constitue une violation du secret de l'instruction) par un officier à la retraite, dont les fonctions à l'époque des faits ne l'amenaient d'ailleurs pas à traiter directement de cette affaire, n'engagent que lui”, a déclaré l'ambassadeur, avant d'ajouter : “Il rapporte, vous l'avez noté, des propos que quelqu'un lui a tenus, qu'il aurait obtenus d'une tierce personne, qui elle-même avait un beau-frère, etc.” Son Excellence l'ambassadeur conclut : “La position du gouvernement français n'est pas celle de cet officier retraité. Le président Sarkozy l'a redit à l'occasion du sommet du G8, il s'en tient au communiqué du GIA. Pour le reste, que la procédure judiciaire se poursuive dans la sérénité.” R. N.