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Le couloir des droits de l'Homme “maison”
Azi, Hafsi et les autres
Publié dans Liberté le 15 - 07 - 2009

L'Algérie est-elle le paradis des droits de l'Homme ? Presque ou tout comme à en croire les invités du forum d'El Moudjahid. Pour Me Azi Merouane, président de la cellule de soutien juridique pour l'application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, l'Algérie n'est pas à la traîne dans ce domaine avec à l'appui une batterie de textes, quasiment toutes les réformes, code pénal, de procédure pénale, code civil, code de la famille… L'avocat ira dans le moindre détail pour étayer son propos. Le critère de justice et d'égalité se mesure, selon lui, par les taux. Un baromètre d'égalité entre l'homme et la femme qui est visible dans les secteurs de l'éducation et de la justice.
Son discours se transforme vite en réquisitoire contre les ONG internationales et les associations algériennes des droits de l'Homme qui dénoncent la torture, la détention secrète et autres atteintes aux droits de l'Homme. “Les ONG internationales ne connaissent pas la réalité de l'Algérie”, a-t-il déclaré, alors que les associations locales qui prétendent se battre pour cet objectif sont la source des ONG. Pour lui, il n'y a pas de camps secrets, pas de disparitions, mais juste des actes isolés. “Le reste est propos creux”, a-t-il clamé. Il s'en est pris également à tous ceux qui doutent des résultats de la réconciliation nationale ou la mettent en cause. Tout comme les ONG, ceux qui dénoncent la charte ont d'autres objectifs et d'autres intérêts, dans son optique. Le juriste a affirmé cependant que les repentis ne sont pas concernés par les indemnisations. Dans le même sillage, il a salué le geste de l'ex-“émir” du GSPC, Hassan Hattab qui a, avec d'autres “émirs”, appelé les terroristes à déposer les armes. “Nous capitalisons cette initiative, quelle que soit l'initiative pour arrêter l'effusion de sang”, a-t-il dit. Et une dernière salve contre ceux qui ont déterré, 13 ans plus tard, l'affaire des moines de Tibhirine.
Il a considéré qu'il s'agit d'une provocation, d'un entêtement alors que les auteurs de leur assassinat ont revendiqué l'exécution. “C'est une surenchère rejetée”, a-t-il dénoncé en accusant la France de marchander avec le sang des moines. Il refuse également le lien qui est fait entre l'affaire des moines, la recrudescence des actes terroristes et les lacunes de la réconciliation nationale. “De toute façon, a-t-il conclu, la charte a été approuvée à la majorité écrasante par le peuple.”
Un autre avocat le relaie pour évoquer les références et les instruments mis en place pour la protection des droits de l'Homme en Algérie. Après la référence qui est la déclaration universelle des droits de l'homme, il y a la référence civilisationnelle du pays qui est l'islam. Quant aux instruments, il citera la CCNPPDH de Farouk Ksentini, l'APN, les partis, la société civile, la justice et les médias.
Vint le tour de la SG de l'UNFA, cadre du RND et membre de la commission Ksentini, Mme Hafsi, de prendre la parole pour asséner des critiques de la même veine que le premier intervenant.
Pour elle, toutes les organisations qui attaquent l'Algérie sont “actionnées”. Toutes les ONG des droits de l'Homme, le réseau international et autres organisations
qui ont saisi l'UE sur différents dossiers algériens dont la réconciliation nationale vue comme une amnistie pure et simple sont, selon elle, de la graine du “Qui-tue-qui ?”. Ces organisations, d'après elle, ne militent pas pour les droits de l'homme, mais pour déstabiliser le pays. Droits de l'Homme, syndicats autonomes, état d'urgence… autant de dossiers qui, de son point de vue, ne méritent pas débat. “On ne se sent pas en état d'urgence. Les libertés s'exercent naturellement”, a-t-elle dit.
Rien que ça ! Elle indiquera, par ailleurs, comprendre le drame et la douleur des familles des disparus “qui sont reçues chaque mercredi au niveau de la CCNPPDH”. Ces familles qui depuis des années observent comme un rituel, chaque mercredi matin, un sit-in devant le siège de la commission Ksentini. Quant aux droits de la femme, ils sont consacrés dans la constitution, la loi électorale et le code de la famille qui contient des articles positifs malgré ses insuffisances.
Djilali B.


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