RESUME : Durant le week-end qu'ils passèrent ensemble, Sarah et Farid tentèrent de se détendre. Mais la jeune femme revenait sur le sujet de sa stérilité et son impuissance à avoir des enfants. Farid, dans un moment d'évasion lui parle d'adoption. 48e partie Sarah le regarde d'un air sérieux : - Adopter… - Oui, nous aurions pu adopter un gosse ou deux et l'affaire aurait était close. - Adopter… Tu parles d'adopter Farid. Oui… Mais…c'est vrai, je n'y avais pas pensé. Tiens, c'est une bonne idée. - Tu trouves ? lui lance Farid, intrigué. Il se rendit compte trop tard de son erreur. - Oui c'est une bonne idée Farid. Tu es génial. Oui, je veux qu'on adopte un enfant. Comme cela je me sentirais moins coupable. Peut-être me permettra-t-il d'oublier ma stérilité ? Farid avait pâli : - Tu parles sérieusement, Sarah ? - Mais bien sûr que je parle sérieusement. Dès notre retour à la maison, je vais entamer les formalités pour adopter un enfant. Tu y vois un inconvénient ? Farid se prit la tête entre les mains : - Sarah, s'écrie-t-il, cesse donc ce manège ! Je ne veux pas adopter un enfant. - Pourquoi donc ? - Parce que j'en ai déjà deux. - Oui, mais ceux-là sont les tiens et moi donc, n'ai-je pas le droit d'en avoir ? - Si… Mais…mais Oh ! laisse tomber ce sujet Sarah, veux-tu ? - Pourquoi ? - Nous sommes en week-end, tu l'oublies. Nous nous sommes déplacés pour éviter tout le stress de ces derniers jours et maintenant tu reviens à la charge avec cet incessant problème d'enfants. - Mais je ne vois pas pourquoi tu ne veux pas en parler Farid. Tu ne veux donc pas me voir heureuse et comblée ? - N'es-tu pas heureuse avec moi ? - Si. Je me sens heureuse. Mais comme je dois te partager avec une autre, je ne le suis pas totalement. - Tu le savais pourtant. - Oui… Je ne le cesse de me le répéter. Mais avec un enfant, je sentirais moins ma solitude quand tu n'es pas là. Farid se racle la gorge : - Tu crois qu'avec un enfant adopté tu te sentiras mieux ? - Oui. J'adore les enfants, et je voulais tant en avoir avec toi. Elle sentit ses yeux se mouiller : - On dirait que la providence jongle avec mon bonheur. Un jour, elle me montre un visage serein et gai, et un autre jour, elle me tourne le dos. Farid se lève et s'approche d'elle : - Voyons Sarah, ne sois pas si triste. Moi aussi, j'aurais aimé avoir des enfants avec toi, mais nous n'y pouvons rien. - L'adoption ne t'arrange pas n'est-ce pas? Tu as peur d'avoir un enfant qui ne sera pas le tien. Ta fierté en ressentira un coup d'autant plus que c'est moi la stérile. (À suivre) Y. H.