L'assise de notre maison, ou plutôt notre fortune patrimoniale, qui est située à El-Biar, au 18 bis, avenue Messaoud-Taleb (ex-Carnot), est menacée par la construction “galopante” d'un programme de promotion immobilière qu'aucun écriteau d'identification de chantier n'indique. Renseignement pris, l'ébauche, qu'aucune autorisation de permis de construire n'agrée d'ailleurs, est conçue sur un monticule boueux, sis au 18, avenue Messaoud-Taleb. Soit sur les décombres mêmes d'une maisonnette traditionnelle d'où a jailli de l'eau de source. Premier couac ! L'assise de notre paillasse d'escalier s'était effondrée sous les coups de godets de la pelle mécanique, laissant ainsi notre colimaçon suspendu dans le vide. Pis encore, au jour d'aujourd'hui, le pâté de maisons environnantes est menacé d'écroulement en raison du nivellement du talus sur lequel était posé l'ancrage du mur de soutènement. Donc, et au-delà des prémisses d'une catastrophe annoncée, il y a l'inquiétante fissure engendrée par les travaux de terrassement sur le mur de façade d'une maison mitoyenne. Mais, qu'à cela ne tienne, et en dépit de l'absence d'un permis de construire et du “quitus” du service d'urbanisme de la municipalité d'El-Biar, le promoteur, M. Walid Aouchiche, y impulse de jour comme de nuit un “rythme” d'exécution effréné au chantier. Bien entendu, ceci n'est pas innocent puisqu'il envisage de mettre devant le fait accompli les autorités d'El-Biar et partant, celles de la wilaya déléguée à la circonscription de Bouzaréah. Ainsi, il y figurera dans les dispositions prétendument réglementaires d'une régularisation. Pendant ce temps, l'opulente dalle qu'il a entamée collera à notre mur de voile et à l'autre extrémité de la villa qui est établie au 20, avenue Taleb-Messaoud. Il demeure, bien entendu, que ni le P/APC ni le wali délégué de Bouzaréah n'ont daigné consacrer de leur temps aux doléances et aux rapports illustrés que nous leur avions adressés dans les délais. Et d'ici là, qu'ils y consentent à concourir à l'arrêt des travaux illicites, ce sont nos maisons et, partant, notre tranquillité qui en pâtissent. Lounes Chérif Mohamed, 18 bis Taleb-Messaoud (Ex-Carnot) El-Biar – Alger