TOURISME DE MONTAGNE Aswel, une plaine de verdure et d'air pur Ni les chemins escarpés et encore moins les désagréments divers créés par les intempéries de l'hiver n'ont pu empêcher les citoyens, ayant une préférence pour l'air pur du Djurdjura, de venir nombreux visiter le parc national du Djurdjura. Encore plus nombreux les week-ends à faire une virée vers la plaine d'Aswel, un transit incontournable, riche par ses particularités, avant d'atteindre le complexe de Tikjda avec un tapis de verdure et un bon bol d'air pur aux poumons pour ceux qui optent pour la randonnée pédestre ou l'escalade. Il faut simplement garer sa voiture tout près du stade où se mêlent des familles entières qui se livrent au footing et au sport. “Avoir plus de 18 550 hectares de merveille exceptionnelle en faune et végétation serait un complément spectaculaire au tourisme de montagne, mais il faudrait que tout le monde se mette de la partie avec des éco-gestes quotidiens pour garder les endroits propres”, déclare Smaïl, un cadre d'une association écologiste. Laboratoire grandeur nature, le PND tente de sauvegarder le joyau, alors que toutes les autres instances n'en font pas une réelle préoccupation, même si le parc est classé patrimoine de l'Unesco. “Le gouffre d'Aswel où non seulement on marquait une pause pour se rafraîchir ou laisser refroidir un moment les fruits ou les boissons est un véritable frigo naturel qui va bientôt déborder de bouteilles, canettes et autres déchets que des mains d'inconscients y jettent sans vergogne” remarque-t-il. Un spectacle désolant que l'incivisme des gens a instauré contre Dame nature. Le massif montagneux du Djurdjura ne connaît pas grand-chose de ce qu'on appelle aujourd'hui développement durable, mais si on s'y met d'une manière rationnelle, l'exploitation du tourisme rural aura de quoi satisfaire plus d'un touriste. Cela est une autre histoire puisque d'ores et déjà la vie sauvage où le calme et la sérénité règnent accueille votre cœur ouvert et vos poumons bien disposés à humer l'oxygène, loin de toutes les tracasseries du quotidien lassantes et de plus en plus envahissantes. LIMARA B. BORDJ BOU-ARRERIDJ Des ralentisseurs exaspèrent les usagers Vitesse limitée à 40 km/h. Mais attention ! Mieux vaut se contenter de 10 km/h, voire moins. Car, en plus des nids-de-poule et des travaux sur la voirie à longueur d'année, de nouveaux ralentisseurs, qui fleurissent depuis quelque temps dans les rues de Bordj Bou-Arréridj, sont particulièrement agressifs, voire dangereux. En témoignent les automobilistes qui passent par là. En effet, ces dos-d'âne commencent à poser de sérieux problèmes de circulation et inquiètent les automobilistes. Il est vrai que rien ne doit être négligé pour assurer la sécurité des piétons, mais il y a lieu de tenir compte des normes pour assurer, aussi, la sécurité des conducteurs qui n'ont pas le choix des circuits. “Ils sont trop hauts et causent trop de dégâts. C'est inutile et dangereux. Moi, je passe là tous les jours et je suis obligé de m'arrêter et de les surmonter en première”, fulmine Abdelwahab, conducteur d'une camionnette. Même refrain, avec quelques grossièretés en plus, de la part d'un ambulancier, d'une riveraine et de quelques autres usagers ulcérés : “Ces dos-d'âne provoquent des bouchons et paralysent la circulation sans compter leurs effets sur la mécanique”, se plaint l'un d'eux. Pour Nouri, livreur de boissons gazeuses : “C'est n'importe quoi ! La secousse fait sauter les remorques des camions et puis ils sont mal placés.” Chabane BOUARISSA