Le réseau national des associations de développement rural avec intégration du genre a été créé, hier, à Alger, en présence de 18 associations nationales. Ce réseau, dont les membres activent dans différents domaines, travaillera pour l'amélioration des conditions socioéconomiques des populations rurales, particulièrement des femmes pour leur permettre d'accéder à leurs droits en matière de développement. Selon ses fondateurs, le réseau s'attellera, en outre, à mettre en place les fondements du mouvement associatif activant dans le genre et le développement rural et œuvrera pour le renforcement de ses capacités. Ses programmes seront principalement axés sur la formation et la sensibilisation de la femme rurale, l'amélioration de ses conditions sociales ainsi que la revalorisation de ses revenus. À cet effet, la présidente de l'Association nationale pour la promotion de la femme rurale, Mme Baya Zitoune, a souligné que les sessions de formation sur la gestion administrative et financière du mouvement associatif, organisées auparavant outre les visites de caravanes en milieu rural, en faveur de la femme rurale, ont “contribué à l'amélioration du rendement de ces associations”. Mme Zitoune a, par ailleurs, rappelé l'importance du genre dans le développement rural. La femme rurale, note-t-elle, travaille dans de pénibles conditions durant 17 à 18 heures par jour afin d'assumer toutes les tâches qui lui sont confiées, ajoutant que le réseau viendra l'accompagner pour le lancement de projets à même d'améliorer son niveau de vie. De son côté, la représentante de la direction générale des forêts a cité les différents projets de développement et de proximité dont a bénéficié la femme rurale regrettant toutefois leur caractère souvent éphémère induit par certaines mentalités. Le représentant du Centre national d'études et d'analyses pour la population et le développement (CNEAP), M. Saïd Benmerad, a mis en exergue le rôle du mouvement associatif durant la dernière décennie en matière de développement social et rural. APS