Les banques veulent rassurer leur clientèle sur la mise en œuvre des nouvelles dispositions de la loi de finances complémentaire 2009, notamment en ce qui concerne les règlements par crédit documentaire (Credoc) des opérations d'importations des matières premières, des inputs, des produits semi-finis ou des équipements entrant dans le cadre de leurs activités de production. Dans un communiqué parvenu à la rédaction, l'Association professionnelle des banques et établissements financiers (Abef) souligne que “les banques tiennent à rassurer leur clientèle qu'elles mobilisent leurs capacités et engagent les moyens nécessaires pour que la mise en œuvre de ces dispositions se fasse dans les meilleures conditions techniques et financières”. Dans le cadre d'un “accompagnement actif” de leur clientèle, les banques, conformément à leur stratégie commerciale, ont décidé de prendre des mesures particulières susceptibles d'optimiser les conditions d'engagement du crédit documentaire au profit des opérateurs économiques, notamment ceux important des matières premières, des inputs, des produits semi-finis ou des équipements entrant dans le cadre de leurs activités de production. “Ces mesures peuvent couvrir aussi bien les paiements différés et les crédits-relais que le niveau de commission et ce, aux meilleures conditions de marché”, lit-on dans le communiqué. L'Abef précise que “ces facilitations initiées par les banques entrent strictement dans le cadre d'une gestion permanente de la relation clientèle qui, actuellement, est renforcée par une écoute attentive de la clientèle en vue de trouver des solutions appropriées aux préoccupations exprimées”. Les opérateurs économiques avaient estimé que la décision d'imposer comme seul mode de paiement des importations le “crédit documentaire” pénalise l'entreprise par des frais supplémentaires. Le fait de contraindre les entreprises à bloquer la trésorerie pour réceptionner de la marchandise bien plus tard revient à courir le risque de voir disparaître nombre d'entre elles.